Lane Hutson n'attire pas l'attention que pour les bonnes raisons depuis le début du tournoi.

Mais lors de la demi-finale du Championnat du monde junior opposant les États-Unis à la Finlande, il a été un élément clé à la victoire des siens.

 

Alors que certains critiquent son jeu marqué par des erreurs et des revirements, il est essentiel de rappeler aux amateurs de hockey que chaque joueur, même les plus prometteurs, traverse des phases d'apprentissage.

Certes, Hutson ne semble pas destiné à devenir le défenseur le plus fiable dans les deux sens de la patinoire.

Il y a quelques jours le "Snake Boisvert" s'est d'ailleurs permis d'y aller de quelques déclarations crues qui ont eu pour effet de refroidir les excitations des partisans du CH enver leur super espoir.

 

 

Il ne faut surtout pas le comparer à des joueurs tels que Moritz Seider ou Miro Heiskanen. 

Cependant, son potentiel en attaque, notamment en avantage numérique, ne peut être ignoré. 

La demi-finale contre la Finlande en est la preuve, où sa complicité avec Cutter Gauthier a conduit à une victoire cruciale pour les Américains.

Il est indéniable que Hutson peut faire preuve d'inconstance sur la glace, alternant entre des moments de gloire et des erreurs couteuses.

Cependant, les critiques envers lui doivent être nuancées. 

Plutôt que de vouloir le clouer au banc après chaque erreur, il est nécessaire de reconnaître sa capacité à rebondir et à contribuer de manière significative à l'offensive de son équipe. 

Les partisans doivent apprendre à apprécier sa polyvalence, car Hutson peut apporter une dynamique unique au jeu, même s'ils ne correspondent pas au moule traditionnel d'un défenseur complet.

En somme, Lane Hutson est un joueur en devenir, avec ses points forts et ses faiblesses. 

Lorsqu'il se joindra un jour avec le grand club, il devra apprendre à répondre à cette bipolarité typiquement montréalaise.

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