Jonathan Drouin a bel et bien prouvé qu'il était l'attaquant talentueux que tout le monde attendait à Montréal. Après sa saison magique au Colorado, le voilà au cœur des débats concernant son prochain contrat.
Les médias du Colorado semblent pousser en faveur d'une proposition de 6 millions de dollars par année, une somme qui suscite des réactions mitigées dans le monde du hockey.
Certes, Drouin a le privilège de jouer aux côtés d'une étoile montante, Nathan MacKinnon, un duo qui a souvent enflammé la patinoire avec ses prouesses.
Cependant, certains observateurs estiment que cette association peut biaiser l'évaluation du véritable impact de Drouin. Est-il vraiment un joueur d'une valeur de 6 millions de dollars par année, surtout avec un coéquipier de la trempe de MacKinnon à ses côtés ?
L'équipe qui va lui accorder 6 millions par année va le regretter longtemps. Comme Marc Bergevin avec son fameux contrat de 33 millions de dollars étalés sur 5 ans. Un échec total à Montréal.
Pourtant, il est indéniable que Drouin mérite une augmentation de salaire. Son talent brut, sa vision du jeu et sa capacité à créer des opportunités sur la glace quand on s'y attend le moins sont des atouts précieux pour toute équipe...et pour son agent Allan Walsh...
Mais la question demeure : quelle est le juste salaire pour ses services ?
Si Drouin envisage de poursuivre son aventure avec le Colorado, il lui faudra probablement reconsidérer ses attentes salariales.
Demander 6 millions de dollars par année pourrait s'avérer excessif, même pour un joueur de son calibre, sans une masse salariale aussi serrée.
Un compromis pourrait être nécessaire. 4 millions de dollars ? Cela représenterait un compromis pour le bien de l'équipe.
Il est important de noter que cette décision ne se résume pas uniquement à une question d'argent. Drouin semble également prêt à sacrifier une partie de son salaire pour assurer son bonheur sur la glace et avec sa famille.
Parfois, les considérations financières doivent céder le pas au désir de jouer dans un environnement qui favorise le développement personnel et professionnel. La santé mentale de Drouin n'a pas de prix.
Au final, la décision revient à Drouin. Acceptera-t-il de revoir ses attentes salariales pour rester au Colorado, ou préférera-t-il explorer d'autres options sur le marché ?
Selon ce qu'on entend, il est bel et bien prêt à sacrifier de l'argent..beaucoup d'argent...pour demeurer à Denver.
À suivre...