Juraj Slafkovsky doit faire des cauchemars à l'idée d'affronter Logan Cooley demain soir.

Le prodige des Coyotes, qui a amassé 6 passes en 8 matchs depuis le début de la saison et qui fait tout bien sur la glace, tant offensivement que défensivement, n'est toutefois pas satisfait: il n'a pas encore marqué un but.

"J'ai eu d'énormes chances, mais ça ne veut tout simplenent pas rentrer. Je manque d'opportunisme. Ça ne joue dans la tête, mais mon coach me dit que je joue bien défensivement et c'est ça l'important. Les buts vont venir."

Imaginez deux secondes. Cooley s'en fait de ne pas encore avoir marqué quand il a amassé 6 passes en 8 matchs. Alors que Juraj Slafkovsky a seulement amassé 1 maigre passe en 9 matchs et est surtout nuisible sur la glace, tant offensivement que défensivement.

Au moins, on a la preuve que le Canadien de Montréal n'a pas changé d'idée à la dernière seconde. Logan Cooley a avoué qu'il a pensé se faire sélectionner par les Flyers car Philadelphie lui a parlé 20 minutes avant le repêchage. Les Flyers voulaient transiger pour monter au repêchage. Toutefois, Cooley n'a jamais parlé du Canadien de Montréal.

Rappelons aussi que Daniel Brière a avoué que Juraj Slafkovsky était premier sur la liste des Flyers. Cela veut donc dire Philadelphie a tenté d'avoir le premier choix au total en transigeant avec le CH.

Misère. Cela veut dire qu'on aurait pu avoir Cutter Gauthier et une grosse compensation alors que les Flyers se seraient retrouvés avec Slafkovsky.

Pouvez-vous imaginez deux secondes Slafkovsky avec John Tortorella. Le coach lui aurait mis une laisse autour du cou pour qu'il ne devienne pas un poulet sans tête comme il joue en ce moment. 

Les gars du podcasd "Spittin Chiclets" ont d'ailleurs fait la blague à Logan Cooley: s'il avait été sélectionné par les Flyers, John Tortorella lui aurait bel et bien mis une laisse autour du cou.

À la place, André Tourigny lui laisse beaucoup de liberté. Cooley est ce genre de joueur qui a besoin d'être entraîné avec liberté. Martin St-Louis aurait été le coach parfait pour lui.

Mais nous ne sommes pas persuadés que "Marty" est l'entraîneur-chef qu'il faut à Slafkovsky. Ce dernier semble perdu sur la glace. Après tout, peut-être que John Tortorella et sa main de fer étaient ce qu'il fallait à Slafkovsky. Est-ce que St-Louis est trop "mou" pour Slaf?

En attendant, c'est fou de penser que Montréal aurait pu sélectionner Cutter Gauthier au 5e rang et avec une compensation des Flyers. Aujourd'hui, Philadelphie ne ferait même pas la transaction "un contre un". Ça change vite au hockey. Surtout, ça va trop vite pour le pauvre Slafkovsky.

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