Le ciel vient de tomber sur la tête de Josh Anderson, et cette fois, il pourrait ne pas s'en relever.
Depuis longtemps, l'attaquant du Canadien de Montréal est devenu indésirable, sa valeur diminuant à chaque match, à chaque occasion ratée de prouver sa pertinence.
Ce qui faisait sa force, son gabarit imposant et son style de jeu physique, n'est plus un luxe, mais une norme. Et même cette norme, Anderson semble incapable de la maintenir.
L’arrivée de jeunes loups comme Florian Xhekaj, qui pourrait bien lui ravir sa place, ne fait qu’accentuer l’idée que l’ère Anderson touche à sa fin.
Mais ce n’est pas tout. Le CH vient de sélectionner un autre joueur, Thorpe, qui est vu comme un « Josh Anderson 2.0 ».
Un véritable attaquant de puissance à 6 pieds 5 et 210 livres, celui que l’organisation a volé en 5e ronde et espère ne pas voir échouer comme Anderson, qui a tout simplement raté sa carrière.
«Au départ, je ne savais même pas si j’allais l’utiliser au sein des deux premiers trios, mais il m’a impressionné dès le premier jour du camp" affirme son coach chez les Giants de Vancouver, Manny Viveiros au journaliste de TVA Sports, Nicolas Cloutier.
"À la fin de la saison, il était sur notre premier avantage numérique. Dans un très court laps de temps, il est parvenu à développer le corps d’un athlète, et ce qui a aussi joué en sa faveur, c’est son QI hockey. Il comprend rapidement. Il ne refait jamais la même erreur.»
Tout le contraire de Josh Anderson. Pendant longtemps, l'attaquant du CH a bénéficié de l’illusion qu’il était spécial, un atout précieux dans l’alignement du CH.
Pourtant, match après match, saison après saison, il a prouvé le contraire. Ses statistiques stagnent, son impact sur la glace s’amenuise, et son nom est désormais plus souvent associé à des rumeurs de transactions qu’à des exploits.
L’arrivée de Thorpe scelle presque son destin. Le message est clair : le Canadien n’a plus de place pour un joueur qui ne peut pas concrétiser son potentiel.
«Sa transformation est assez remarquable" ajoute son coach.
"Il a mis les bouchées doubles. Il est devenu plus fort, plus rapide. Il a un tir lourd qui est digne du prochain niveau. Son coup de patin est de mieux en mieux.»
«Je le vois comme un attaquant de puissance, un gars qui bataille ferme autour du filet et qui gagne les bagarres pour la rondelle le long des rampes».
Les espoirs mis en Anderson sont désormais placés en d’autres joueurs, plus jeunes, plus prometteurs, et surtout, plus constants.
Le plus gros problème d'Anderson est qu'il n'a pas faim. Il n'a pas ce côté méchant, ce côté guerrier qui veut tout casser sur la glace. Au contraire de Thorpe.
«Ce côté méchant est en lui. Quand ça va brasser, il va se fâcher. Il apprend à utiliser son gabarit. Les choses déboulent très rapidement pour lui.» jure son coach chez les Giants de Vancouver.
"Il est beaucoup plus efficace quand il pratique un style plus rugueux et vilain. Nous allons travailler là-dessus l’an prochain puisque les équipes de la LNH s’attendront à ce que ce genre d’élément se retrouve dans son jeu.»
Le coach de Thorpe affirme qu'à ses débuts, Josh Anderson avait aussi cette réputation. Celle d'un gars qui arrive comme un train en échec avant, qui gagne ses batailles dans le coin et autour du filet et qui est une plaie à jouer contre. Malheureusement, il s'est dégonflé.
Josh Anderson est-il un flop? Pour beaucoup, la réponse est évidente. Il a eu sa chance, il a eu le temps de prouver sa valeur, mais il a échoué.
La pression est montée, et il a cédé. Aujourd’hui, il doit faire face à la réalité : il n’est plus l’élément clé qu’il pensait être. Le Canadien se prépare à tourner la page, et Anderson pourrait bien en faire les frais.
Alors que la bataille des postes s’intensifie, Anderson se trouve dans une position précaire. Son avenir avec le Canadien semble plus incertain que jamais.
S’il ne parvient pas à se ressaisir rapidement, il pourrait bien devenir l’une des nombreuses erreurs de casting que le CH a connues au fil des ans, merci à Marc Bergevin.
Le ciel est tombé, et Anderson doit maintenant faire face aux conséquences de ses échecs.