Hier soir, sous les lumières éblouissantes du Casino de Montréal, la scène ne mentait pas : le country club de Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis était au centre de toutes les attentions.

Ces trois hommes à la tête du Canadien de Montréal, semblaient être inséparables, partageant une proximité et une amitié qui étaient évidentes aux yeux de tous.

Jeff Gorton, vice-président exécutif des opérations hockey du Canadien de Montréal, a apporté avec lui une vaste expérience dans le domaine, ayant occupé des postes de direction dans plusieurs organisations de la LNH.

Son arrivée à Montréal a suscité beaucoup d'enthousiasme, car elle représentait un changement significatif dans la gestion "tout croche" de l'équipe sous Marc Bergevin, avec une approche axée sur la construction d'une équipe gagnante à long terme. Il allait de soi qu'il allait nommer Kent Hughes, son meilleur ami avec qui il est "voisin de chalet."

Il était difficile de contredire le choix de Kent Hughes comme directeur général du Canadien en remplacement de Marc Bergevin. Ancien agent de joueurs respecté, Hughes apporte une perspective unique à son rôle, combinant son expertise en négociation de contrats avec sa passion pour le hockey. 

Puis, Kent Hughes a nommé son ami, Martin St-Louis comme coach du CH. Mais si on parle d'une légende vivante du hockey, St-Louis n'avait jamais entraîné dans un niveau plus élevé que "Bantam". Il était étrange de voir un homme avec aussi peu d'expérience en tant que coach accepter la position la plus prestigieuse au monde dans le milieu des entraîneurs.

Ce trio d'amitié dynamique semble être sur la même longueur d'onde, partageant une vision commune pour l'avenir de l'équipe.

Mais on ne peut le nier: on parle bel et bien d'un country club. Les rumeurs selon lesquelles St-Louis pourrait signer une prolongation de contrat cet été, alors que son entente présente se termine à l'été 2025, ne font que renforcer cette impression d'unité et de solidarité.

Les anti-St-Louis pourraient voir dans cette proximité un risque de favoritisme ou de partialité. Si on se fait l'avocat du diable, ceux qui connaissent bien le monde du hockey savent que la confiance et le respect entre les membres de l'organisation sont essentiels à la réussite de l'équipe.

Si le country club de Montréal peut offrir un environnement où les décisions sont prises de manière collaborative et éclairée, alors il pourrait bien s'agir d'une formule gagnante.

Bien sûr, seule l'avenir nous dira si ce trio de leaders pourra transformer le Canadien en une force dominante de la LNH. Rien n'est moins sûr.

Pour ceux qui doutent du succès de ce country club, on peut les comprendre. On sent que St-Louis ne sera jamais congédié, peu importe les circonstances.

Ça fait deux ans jour pour jour qu'il est en poste. Est-ce que le CH a progressé? Dur à dire. Est-ce que la reconstruction est avancée? Dur à dire aussi.

Mais à voir les sourires des membres du Country Club hier soir au Casion, on se dit que tout le monde est conforable dans leurs fauteuils de vice-président, directeur général et coach en chef.

Des vrais fauteuils en cuir...

Digne du Country Club le plus "deluxe" de l'histoire du Canadien de Montréal...

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