Ça chauffe dans le vestaire des Kings de Los Angeles.

La tension ne règne plus seulement dans la chambre entre les joueurs, mais on sent maintenant une fracture entre le vestiaire et le 2e étage.

Phil Danault, centre respecté de l'équipe et adjoint au capitaine, a ouvert la boîte de Pandore en exprimant publiquement sa frustration à l'égard de la direction de l'équipe, dirigée par le DG Rob Blake. Ses déclarations incendiaires ont secoué l'équipe et ont mis en lumière des fissures dans l'unité des Kings.

Danault n'a pas mâché ses mots, pointant du doigt Blake pour son inaction lors de la période des échanges avant les séries éliminatoires.

Contrairement aux Oilers, qui ont renforcé leur effectif avec des acquisitions significatives, les Kings sont restés sur la touche, ce qui a alimenté le mécontentement de Danault et de plusieurs autres membres de l'équipe.

«Ils ont fait quelques bonnes acquisitions; je suppose qu’ils avaient davantage d’espace sous le plafond salarial que nous. On dirait que leurs nouveaux joueurs cadrent adéquatement dans leur schéma et que ça fonctionne mieux de leur côté."

Mais ce n'est pas tout. Danault a également critiqué Blake pour avoir investi une grande partie des ressources financières de l'équipe sur Pierre-Luc Dubois.

Il est clair que Danault parle de Dubois ici, sans le nommer. Le DG Rob Blake avait les mains liés à cause du salaire de Dubois, qui a été tout simplement nuisible à tous les points de vue pour son équipe.

Cette attaque indirecte contre un joueur obtenu à gros prix, tant sur le march des transactions qu'au niveau contractuel, avec tant d'attentes et tant de déception, a fait des vagues au sein de l'équipe et a exacerbé les tensions déjà présentes dans le vestiaire.

Pourtant, ce qui a le plus surpris dans toute cette affaire, c'est que Danault ait osé défier ouvertement son propre directeur général.

Selon Danault, le fait que les Oilers aient rajouté Corey Perry, en plus d'obtenir Adam Henrique et Sam Carrick via  transaction, a tout changé pour Edmonton. Disons que Ti-Phil montre une attitude de mauvais perdant. Avec ou sans ces trois joueurs, les Oilers auraient quand même gagné.

Dans le monde du hockey, il existe une règle non écrite qui dicte que jamais, au grand jamais, un joueur ne doit critiquer publiquement la direction de son équipe.

Cette règle est ancrée dans la culture du hockey, où la loyauté envers l'équipe et ses dirigeants est considérée comme sacrée.

En franchissant cette ligne invisible, Danault a non seulement mis en péril sa propre réputation au sein de l'équipe, mais il a également brisé la confiance et l'unité qui sont essentielles à la réussite d'une formation de la LNH.

Ses paroles ont jeté de l'huile sur le feu d'une situation déjà tendue, et il pourrait en payer le prix fort dans les jours à venir. Il est clair qu'il va se faire taper sur les doigts avant de partir en vacances.

Maintenant, les Kings se retrouvent à jongler avec des problèmes internes alors qu'ils cherchent à se remettre sur les rails pour la saison suivante.

La confiance en la direction de l'équipe est ébranlée, et la cohésion de l'équipe est mise à rude épreuve. La leçon est claire : dans le monde du hockey, la critique publique de ton directeur général est un jeu dangereux, et les conséquences peuvent être dévastatrices pour tous ceux qui osent la défier.

Au final, Pierre-Luc Dubois aura détruit cette équipe de bout en bout. Voilà ce qu'il voulait nous dire aujourd'hui.

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