Le country-club de Jeff Gorton dénoncé par Bob Hartley.

Et l'ancien coach de la LNH a raison sur toute la ligne. Selon lui, en affirmant que l'organisation n'avait aucune attente pour cette année, il a installé un coussin dans le vestiaire. Le résultat est que les joueurs se soucient peu de perdre ou non.

Déjà qu'il y avait un country-club au 2e étage avec Jeff Gorton qui engage son ami Kent Hughes qui engage son ami Martin St-Louis, sans oublier que le vice-président du CH a aussi sélectionné son grand ami Nick Bobrov comme directeur du recrutement (sa plus grave erreur selon nous).

Mais voilà que le country-club va jusqu'au vestiaire. Martin St-Louis dorlote ses joueurs jusqu'à tout récemment, où il a finalement décidé de serrer la vis. 

Il est clair que St-Louis est trop proche émotionnellement de ses joueurs. Il est pratiquement lui-même un joueur. Il n'y a pas de frontière entre l'entraîneur-chef et la chambre.

C'est peut-être l'un des facteurs qui explique à quel point les joueurs sont trop confortables dans le vestiaire et sur la glace. C'est comme s'ils se disaient que le résultat importe peu parce que nous sommes en reconstruction. Il faut dire que la mollesse de Nick Suzuki n'aide pas dans ce contexte.

Le capitaine ne se lève pas, Martin St-Louis essaie l'approche "humaine", Jeff Gorton et Nick Suzuki se cachent derrière l'excuse de la reconstruction, décidément, on parle bel et bien d'un country-club. Même Vincent Lecavalier, qui se fait dorer la couenne en Floride, se fait payer comme conseiller senior.

Peut-on nous expliquer à quoi sert Lecavalier? Mais ça...c'est une autre histoire.

Voilà pourquoi on veut que Bob Hartley aille aider St-Louis derrière le banc du CH. Car Hartley n'a jamais accepté la défaite et visait toujours le plus haute, quitte à être dur envers ses joueurs.

Des fois, on se dit c'est lui qu'on aurait dû engager à la place de St-Louis. Mais que voulez-vous. Bob n'était pas abonné au country-club.

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