- OUCH..

- Le journaliste de la Presse, Simon-Olivier Lorange...

- Attaqué par Michel Therrien..

J’aimerais vous parler cette semaine du point de presse de Martin St-Louis qui a fait beaucoup jaser avant le match de mardi contre les Flyers à Philadelphie. 

«C’est une question pour Kent (Hughes)», a-t-il déclaré deux fois lorsqu’il a été questionné sur les raisons qui l’avaient incité à insérer le jeune Sean Farrell dans la formation aussi rapidement. Relancé par un autre membre des médias, qui lui a demandé si c’était lui qui faisait «son lineup», il lui a répondu avec un regard qui voulait tout dire. 

C’était la question qui tue. À mon avis, ce journaliste a traversé les limites. Tu ne peux pas demander au patron si c’est lui qui prend les décisions. On a vu dans les yeux de St-Louis qu’il n’a pas apprécié cette remarque. Et je le comprends très bien. Ce n’était vraiment pas nécessaire de le mettre dans l’embarras de cette façon.

C’était insultant comme question. En plus, Martin avait déjà offert une réponse. Je ne pense pas que ce journaliste aurait eu le culot de poser la même question à quelqu’un comme John Tortorella, reconnu pour son caractère bouillant devant la presse. Je suis derrière Martin à 100%. Je trouve qu’il a réagi de la bonne manière. Il a bien fait de ne pas aller plus loin dans sa réponse.

Personnellement, je ne sais pas comment j’aurais pris ça si j’avais été à sa place. Je suis déjà passé par là. Durant ma carrière d’entraîneur, je m’en suis fait poser moi aussi des questions déplacées comme celle-là. Personne ne veut mal paraître. C’est pour ça qu’à l’occasion, je prenais le temps de rencontrer des journalistes individuellement pour leur exprimer mon point de vue et leur dire pourquoi je pensais qu’ils avaient dépassé les bornes. Ces conversations sont toujours demeurées privées. Ils en faisaient ce qu’ils en voulaient par la suite, mais au moins les choses étaient claires. Des «gars sur le beat» sont également déjà venus me voir pour s’excuser. 

Peut-être que St-Louis et le principal intéressé vont s’en reparler à tête reposée au cours des prochains jours. C’est important de bâtir une relation de confiance avec les journalistes qui suivent les Canadiens au quotidien. Ils ont le droit d’exprimer leurs opinions et de critiquer les décisions de l’entraîneur, tout le monde comprend que ça fait partie de la «game», mais il y a des limites qui ne devraient pas être franchies.

- À la place de Lorange...

- On se sentait déjà PETIT dans nos SHORTS...

- Imaginez aujourd'hui...

- Alors que Michou lui TAPE sur la tête...

- S'il avait été à la place de St-Louis..

- Il lui aurait sauté à la gorge pour lui crier des bêtises.

- Au moins, St-Louis n'a pas une HALEINE de BOUC et de CIGARETTE MÉLANGÉS...

- On se console comme on peut...

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