Après une carrière exceptionnelle de 35 ans au sein de La Presse, Philippe Cantin, véritable icône du journalisme sportif québécois, annonce son départ. Sa contribution indéniable au monde du sport et son engagement sans faille envers le journalisme en font l'une des figures les plus respectées et admirées de la profession.

Philippe Cantin a marqué l'histoire du Québec par sa capacité à décrypter et à analyser les événements sportifs avec une profondeur et une objectivité inégalées. Contrairement à certains de ses pairs, Cantin a su préserver son intégrité tout au long de sa carrière, évitant toute implication dans des controverses qui pourraient entacher sa réputation.

Et il n'a jamais hésité à confronter Marc Bergevin sur ses erreurs. Tout le monde se souvient de leur confrontation épique!

Son parcours exceptionnel en tant que journaliste sportif l'a propulsé au rang des plus grands de sa génération. Cantin a suivi de près les moments marquants de l'histoire sportive québécoise, capturant l'essence même des compétitions et des exploits des athlètes. Son talent pour raconter des histoires et son style d'écriture captivant ont fait de lui une référence incontournable pour les amateurs de sport.

Au-delà de son habileté à couvrir diverses disciplines, Philippe Cantin a également joué un rôle crucial dans la formation des générations futures de journalistes sportifs. François Gagnon avoue qu'il doit sa carrière à Cantin.

 

 

Il a partagé son expérience et sa passion avec ceux qui aspiraient à suivre ses traces, contribuant ainsi à élever les normes du journalisme sportif au Québec.

Son départ de La Presse marque la fin d'une ère, mais laisse derrière lui un héritage durable. Cantin restera une source d'inspiration pour les jeunes journalistes, rappelant l'importance de l'intégrité, de l'objectivité et de la passion dans le domaine exigeant du journalisme sportif.

Alors que Philippe Cantin s'apprête à tourner la page de cette étape exceptionnelle de sa vie, le monde du sport québécois reconnaît et célèbre le talent d'un homme qui a consacré sa carrière à nous faire vivre la magie du sport à travers ses mots.

Voici ses derniers mots (crédit: La Presse)

Eh non, je ne signerai pas de chroniques dans La Presse en 2024. Celle-ci marque en effet la fin de ma merveilleuse, et tellement stimulante, association de 35 ans avec cette extraordinaire entreprise.

La Presse m’a donné énormément durant ma carrière et ma reconnaissance est sans limites. Elle joue un rôle essentiel dans notre démocratie et je suis fier d’avoir contribué de mon mieux à son essor.

À mes collègues anciens et actuels, des hommes et des femmes passionnés par leur métier, merci de votre soutien. Et merci à vous, chers lecteurs et chères lectrices, d’avoir lu mes papiers.

Non, je ne prends pas ma retraite. Je reste actif à la radio (98,5) et à la télé (RDS). Et je continuerai avec bonheur de lire La Presse, cette grande institution à laquelle je demeurerai toujours profondément attaché. Là-dessus, bonne année, tout le monde !

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