Kirill Kaprizov vient de signer le contrat le plus massif de l’histoire du Wild du Minnesota. Huit ans. 136 millions de dollars. 17 millions par saison. Une entente qui aurait pu faire croire que le club allait maintenant serrer la ceinture.
Mais ce n’est pas le message que Bill Guerin a envoyé à sa superstar.
Selon Elliotte Friedman, dans son balado 32 Thoughts, le directeur général a assuré à Kaprizov que le Wild ne se contenterait pas de lui offrir un contrat record. Non. Guerin veut entourer sa vedette, la protéger, et surtout lui donner les armes pour gagner.
Et c’est là que la rumeur devient fascinante.
Parce qu’il y a quelques jours à peine, Kaprizov a refusé une offre gigantesque de 128 millions pour rester au Minnesota. Pourquoi dire non à une telle somme… avant de finalement dire oui à un contrat légèrement supérieur?
Pourquoi repousser l’entente, prendre le risque, et revenir ensuite?
Une seule explication : Kaprizov voulait des garanties. Pas seulement de l’argent, mais un plan. Une promesse que le Wild ne s’arrêterait pas à son contrat, et qu’il aurait du renfort offensif pour l’aider à porter l’équipe.
Et dans les coulisses, un nom circule avec insistance : Artemi Panarin.
L’ailier vedette des Rangers approche de la fin de son pacte monstrueux signé en 2019. Panarin n’est plus certain de prolonger à New York, où le climat est devenu lourd après une série de frictions avec la direction. Et le détail qui change tout, c’est que Kaprizov et Panarin partagent le même agent : Paul Theofanous.
Impossible d’ignorer ce lien.
Theofanous est connu pour protéger férocement ses clients et pour manœuvrer habilement afin de maximiser leur valeur. Imaginez l’influence qu’il peut avoir quand deux de ses plus gros noms, Kaprizov et Panarin pourraient se retrouver liés dans une même stratégie.
Friedman l’a rapporté, un dirigeant de la LNH se demande ouvertement si le Wild n’essaiera pas de convaincre Panarin de se joindre à eux. Un scénario qui, sur papier, a tout pour séduire.
Kaprizov, 28 ans, est dans son apogée. Panarin, 33 ans, est encore un des attaquants les plus créatifs de la ligue. Ensemble, ils formeraient un duo russe d’élite, capable de dynamiser immédiatement l’offensive du Wild. Et plus encore : ce serait un message clair à toute la ligue que Minnesota n’est plus simplement une équipe de marché moyen, mais une organisation prête à frapper fort pour gagner.
Bien sûr, il y a des obstacles. Le plafond salarial, d’abord. Avec le contrat de Kaprizov, le Wild marche déjà sur une fine ligne budgétaire. Mais la fin imminente des dead cap hits de Parise et Suter (15 millions qui disparaissent en 2025) ouvre une fenêtre rare.
Pour la première fois depuis des années, Minnesota aura de l’espace. Et Guerin le sait.
Il y a aussi le facteur temps. Panarin sera libre en 2026, à 35 ans. Est-ce qu’il aura encore l’impact nécessaire? C’est le pari. Mais pour convaincre Kaprizov qu’il n’a pas signé son contrat pour végéter dans une équipe moyenne, ce genre de coup d’éclat pourrait faire toute la différence.
Et si ce n’était pas qu’une rumeur? Et si la promesse faite à Kaprizov, celle qui l’a convaincu de refuser d’abord, puis de finalement accepter une entente légèrement meilleure était justement ça : la certitude que Guerin allait tout faire pour l’entourer?
Ce n’est pas seulement une question d’argent. Kaprizov a montré qu’il veut gagner. Guerin a montré qu’il est prêt à jouer gros.
Et Panarin, malgré ses incertitudes à New York, reste le partenaire idéal pour transformer Kaprizov en leader d’une équipe championne.
Le Wild a frappé un coup historique en signant Kaprizov à long terme.
Mais à écouter Friedman, ce n’était que la première étape.
Le vrai message envoyé ce soir : Minnesota ne s’arrêtera pas là.