Maxim Lapierre est allé loin dans ses allégations envers Josh Anderson.
L'intensité et l'engagement sont des valeurs fondamentales, surtout pour un ancien joueur qui donnait tout comme "Lappy".
Josh Anderson a piétiné ces valeurs, sous le regard critique et sans pitié de celui qui est maintenant analyste pour TVA Sports.
Maxim Lapierre a laissé sa marque pour sa ténacité et sa détermination sur la glace. Ce n'est pas surprenant qu'il s'en est pris au comportement de Josh Anderson.
Lapierre a souligné le désarroi qu'il ressent face à l'attitude inexcusable d'Anderson, qui semble tout simplement avoir abandonné l'effort et l'engagement nécessaires sur la glace.
Le salaire de 8 millions de dollars que touche Anderson cette saison (moyenne salariale de 5,5 M$ jusqu'en 2027) ne fait qu'accentuer le contraste entre ses performances en déclin et les attentes élevées des partisans.
Lapierre se demande avec frustration pourquoi Martin St-Louis, l'entraîneur-chef, ne prend pas des mesures plus drastiques pour remédier à la situation.
Pourquoi Anderson n'est-il pas simplement envoyé dans les estrades jusqu'à ce qu'il retrouve son niveau de jeu ou son engagement envers l'équipe?
"Josh Anderson a tout pour réussir", remarque Lapierre.
"Mais est-ce qu'il peut encore trouver quelque chose à faire sur la glace?". Cette question souligne l'impuissance ressentie face à un joueur autrefois prometteur qui semble avoir perdu son chemin.
Lapierre pointe du doigt une culture persistante au sein de l'organisation du Canadien de Montréal, une culture qui tolère les performances médiocres des vétérans grassement payés sans réellement les tenir responsables.
"Ma question est: Pourquoi on accepte ça? Je pensais qu'on voulait changer la culture."
Il remet en question si cette équipe est réellement déterminée à évoluer et à se débarrasser de ces habitudes qui entravent son succès.
Pour Lapierre, la solution est claire : Martin St-Louis doit prendre une décision difficile, mais nécessaire. Anderson doit être envoyé dans les gradins jusqu'à ce qu'il comprenne l'importance de son rôle au sein de l'équipe et l'effort qu'il doit fournir pour mériter son salaire et sa place dans l'alignement.
"Martin St-Louis doit prendre la décision. La grosse décision. Va t'asseoir man. Est-ce qu'on accepte ça ou on lui lance un message"?
Ces déclarations nous donnent des frissons dans le dos. Lapierre ne peut s'empêcher de se demander si le Canadien de Montréal continuera à tolérer ce type de comportement ou s'il enverra un message clair à Anderson et au reste de l'équipe en le mettant sur le banc.
Pour Lapierre, l'heure est venue de choisir : accepter la médiocrité ou exiger l'excellence. Martin St-Louis a-t-il le courage de ne plus se coucher devant son joueur lâche?
Rien n'est moins sûr...