Dans les coulisses de l'organisation du Canadien de Montréal, une énigme plane...une énigme nommée Vincent Lecavalier.
L'ancienne star de la LNH, conseiller spécial auprès du directeur général Kent Hughes, semble flotter dans un océan de mystère quant à sa véritable contribution à l'équipe.
Alors que certains se demandent s'il occupe véritablement un poste ou s'il s'agit simplement d'un arrangement pour lui permettre de profiter du soleil de la Floride aux frais du club, la vérité reste très sombre et nébuleuse.
Certes, les chèques du Canadien de Montréal atterrissent régulièrement dans le compte de Lecavalier, mais pour quelle raison ?
La réponse reste...fuyante...
Lecavalier, présent au tournoi pee-wee de Québec car il est l'entraîneur-chef de l'équipe floridienne de son fils Gabriel, avoue que dans le fond, il est payé par le Canadien de Montréal...pour absolument rien...
«On est une équipe qui joue toujours sur la route, ce qui fait qu’on voyage vraiment beaucoup pendant l’hiver. C’est notre façon de fonctionner pour avoir de la compétition de qualité. C’est très différent de ce que j’ai vécu en grandissant au Québec où tu joues souvent des équipes proches de ta ville.» (crédit: Le Soleil).
Dans un moment de transparence, "Vinny" avoue que ses journées se résument à entraîner son fils au hockey et ses filles au golf, laissant planer le doute quant à son implication réelle dans les affaires de l'équipe qui le paye grassement.
«Mes deux filles joue au golf. C’est un sport qui marche beaucoup par tournois et on doit toujours se déplacer un peu partout dans l’État de la Floride. C’est également presque chaque fin de semaine ce qui fait que si je ne suis pas sur la glace avec mon gars, j’accompagne mes filles au golf»
Pas une seule fois, Lecavalier aborde son "travail" avec le Canadien de Monréal. Est-ce un titre honorifique destiné à séduire les nostalgiques qui voulait voir jouer Lecavalier à Montréal ?
Est-il réellement impliqué dans les prises de décisions stratégiques du club, ou est-il simplement un visage familier (et meilleur ami de Martin St-Louis) à la disposition du DG pour des conseils occasionnels ?
Le mystère de la présence de Lecavalier dans les rangs du Canadien de Montréal reste entier, révélant les subtilités et les privilèges d'un "country-club" où les amis d'amis peuvent recevoir des chèques..à se faire griller la couenne sous le chaud soleil de la Floride.
Même les journalistes des médias traditionnels se grattent la tête en se demandant pourquoi Lecavalier est payé par le CH.
Voici ce que Mathias Brunet (La Presse) en pense.
On entend moins parler des travailleurs de l’ombre derrière Kent Hughes, Jeff Gorton et Martin St-Louis, mais Vincent Lecavalier travaille encore pour le Canadien. Il porte le titre de conseiller spécial aux opérations hockey. L’ancienne gloire du Lightning, client de Hughes, coéquipier de St-Louis, est affectée aux tâches spéciales. On peut lui demander de scruter un joueur qu’on cherche à acquérir dans un échange, et pendant la période du repêchage, on a recours à son expertise également. Il a été appelé à analyser plusieurs candidats de la cuvée 2024, sur place et à l’aide de la vidéo, avant que le Canadien ne procède à ses choix. Il sert aussi de ressource aux joueurs de l’organisation au besoin. (crédit: La Presse)
Voici ce que Simon-Olivier Lorange (La Presse) en pense.
"En ce qui concerne ses tâches, son poste évoque “toute autre tâche connexe” ? On se demande presque si ce n’est pas inscrit dans le contrat de Lecavalier, tant il a ratissé large dans son explication. » Il est en effet question de recrutement, de conseils au DG, de présence au camp d’entraînement, de contact avec de potentiels joueurs autonomes... La liste est longue, quoique peu spécifique. La majorité de ce travail est par ailleurs faite de son domicile en Floride. Avec la date limite des transactions qui approche, l’occasion se présentera peut-être de demander des précisions sur ses fonctions."
Hum. Aujourd'hui, Lecavalier avoue qu'il passe son temps entre le hockey de son fils et le golf de ses filles. À la place de Geoff Molson, on commencerait à se poser des questions sur la façon dont son argent est investi dans le Country Club qu'il a créé...