- Les propos d'André Tourigny ont POMPÉ Marc de Foy...

- Les FEFANS QUÉBÉCOIS GRONDENT aujourd'hui..

- Originaire de Nicolet, André Tourigny a des allures de policier. Mais il n’est pas allé à l’École nationale de police du Québec, qui est située dans sa ville natale. Il n’en impose pas moins par son physique et son franc-parler. Pas pour rien qu’on le surnomme « l’Ours ». C’est tout un plaidoyer qu’il a livré en faveur des entraîneurs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec avant le match d’hier soir entre ses Coyotes de l’Arizona et le Canadien. 

Sylvain Couturier, directeur général du Titan d’Acadie-Bathurst, a porté lui aussi le bâton du pèlerin à la suite de la vague des nominations chez le CH il y a quelques semaines.

Les propos de Tourigny selon lesquels son séjour à la barre des 67’s d’Ottawa, de la Ligue de l’Ontario, est ce qui lui a permis de devenir entraîneur-chef dans la LNH font mal à l’oreille.

En somme, c’est comme si le Québec n’existait pas.

Méchante claque au visage !

On a beau en parler depuis longtemps, pour ne pas dire depuis toujours, le choc est toujours grand quand le sujet revient dans l’actualité.

Tourigny s’est porté notamment à la défense de Benoît Groulx, qui en est à sa sixième saison derrière le banc du Crunch de Syracuse, club-école du Lightning de Tampa Bay.

« Il est le meilleur entraîneur qu’il m’a été donné d’affronter. »

« Mais il n’a pas encore eu sa chance dans la Ligue nationale. Même pas comme adjoint. »

C’est aberrant !

Si le Canadien ne fait pas de place à Groulx dans son organisation, qui va le faire ?

À en juger par les récentes nominations au sein de l’organigramme hockey, on peut penser que, contrairement à ce qu’il affirme, Geoff Molson n’accorde pas d’importance au marché québécois. Quand on regarde ça, c’est Robert Sirois, auteur du livre Le Québec mis en échec, qui a raison.

Vivement Équipe Québec !

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