Les soirées olé olé de Joshua Roy: la maison d'Alexis Lafrenière fait jaser

Les soirées olé olé de Joshua Roy: la maison d'Alexis Lafrenière fait jaser

Par Marc-André Dubois le 2024-10-07

Joshua Roy, une fois de plus, se retrouve au cœur de la tourmente.

Non pas pour ses performances sur la glace, qui, rappelons-le, ont fait en sorte qu'il soit envoyé à Laval alors que son poste était pratiquement assuré, mais bien pour ses agissements en dehors de la patinoire.

Pourquoi Roy a encore déçu tout le monde, incluant l'organisation, ses proches et surtout lui-même?

La réponse n’a rien à voir avec la glace.

Même si le CH ne l'avouera jamais, le problème est ancré dans les coulisses d’une vie nocturne agitée et d'un comportement problématique à l'extérieur de la patinoire.

L'animateur de BPM Sports, Max Lalonde, a été cinglant lors de son échange avec Tony Marinaro. Selon lui, l’un des plus grands obstacles à la carrière de Roy réside dans ses choix en dehors du hockey.

Voilà un membre des médias de plus qui parle de son attitude hors-glace, sans rentrer dans les détails.

Un autre commentaire trouve un écho dans les murmures incessants sur la Rive-Nord de Montréal, là où Roy a pris la mauvaise habitude de se perdre dans les soirées festives.

Roy habitait la maison d'Alexis Lafrenière, seul, sans colocataire, et sans restriction à ses envies de sortir la saison dernière.

Une situation qui inquiétait de plus en plus la direction du Canadien. Des sources affirment que Jeff Gorton et Kent Hughes ont envoyé des "espions" pour observer de plus près le comportement du jeune prodige.

Ce qu'ils ont découvert n'est pas flatteur. Roy fréquente les bars avec une régularité déconcertante, incapable de calmer ses pulsions nocturnes, et ce, même en pleine période de camp d'entraînement.

L’affaire a pris une tournure embarrassante la saison dernière lorsque Roy, censé se battre pour une place au sein de l'équipe, a été aperçu dans un état de fatigue évident, souffrant visiblement des excès de la veille.

Ce comportement a semé la panique chez les entraîneurs et la direction, provoquant une série de décisions sévères à son égard.

C’est ce qui explique pourquoi, après un camp d’entraînement exceptionnel, Roy avait été relégué à Laval et pourquoi son rappel a pris tant de temps.

Alors imaginez aujourd'hui, alors que Roy a connu un camp d'entraînement horrible.

Les témoignages de ses anciens coéquipiers à Sherbrooke laissent penser que cette situation n’est pas nouvelle.

"Joshua pouvait sortir toute la nuit, et être en feu le lendemain," raconte un ancien camarade.

Mais le junior et la LNH sont deux mondes bien différents. Ce qui passait dans la LHJMQ ne passe plus ici, où l'exigence physique et mentale est à un autre niveau.

Les rumeurs autour de Roy ne sont pas nouvelles. Dès son arrivée à Montréal, des commentaires de Renaud Lavoie et de Martin McGuire ont pointé son manque de maturité.

Lavoie avait même affirmé que Roy devait grandir hors glace pour espérer s’imposer dans la grande ligue. Mais malgré ces avertissements, Roy semble incapable de se défaire de ses vieux démons.

Alors que Martin St-Louis a décidé de l'envoyer à Laval, un message clair est envoyé : Roy doit choisir. Soit il se concentre pleinement sur sa carrière, soit il continuera à être la victime de ses propres excès.

Car si son talent ne fait aucun doute, il ne suffira pas à le sauver d'une vie nocturne qui pourrait bien lui coûter sa place dans la LNH.

Le talent ne fait plus le poids face à des habitudes de vie destructrices. Joshua Roy est à un tournant décisif de sa carrière.

S'il ne prend pas conscience de l'impact de ses décisions en dehors de la patinoire, il risque de devenir l’exemple parfait du joueur qui avait tout pour réussir, mais qui a tout gâché pour quelques soirées de trop.

Le message de Martin St-Louis est sans pitié : il est temps de grandir, Joshua, ou de regarder ta carrière s'effondrer.

Roy affichait un manque de sérieux évident lors des pratiques, comme s’il prenait son poste dans la LNH comme gagné d'avance.

Ce manque de rigueur, d'éthique de travail et de professionnalisme a été un signal d’alarme pour Martin St-Louis, qui n’a jamais hésité à punir ce type d'attitude.

L’un des incidents les plus marquants qui a poussé l’entraîneur à l'envoyer à Laval s'est produit lors d'une session vidéo où Roy aurait été distrait et peu concentré, au point que même ses coéquipiers l'ont remarqué.

Ce comportement a incité plusieurs membres du "coaching staff" à remettre en question son engagement véritable envers l'équipe.

Le fait qu'il ait été aperçu dans plusieurs bars bien connus de la Rive-Nord n’a fait qu’accentuer ces doutes.

Roy semble se repose sur son image de "force de la nature", capable de performer après des soirées de fête, comme il l’a fait à Sherbrooke.

Mais ce mythe est en train de s’effondrer. Contrairement au niveau junior, où la récupération est beaucoup plus facile, la LNH exige une rigueur extrême, tant sur le plan physique que mental.

Des observateurs commencent à se demander si Roy sous-estime ce facteur, croyant que son talent naturel suffira à compenser sa vie olé olé.

Cette situation risque de devenir un véritable point de fracture pour l’avenir de Joshua Roy dans la LNH s'il ne se réveille pas et comprend que sa carrière est en jeu.

Ses démons extérieurs à la glace ne sont plus seulement des rumeurs, mais un obstacle bien réel à son développement.

Joshua Roy doit se réveiller, avant qu'il ne soit trop tard. Et pour se réveiller, il faut se coucher avant.