Juraj Slafkovsky doit avoir un sourire en coin aujourd'hui.

Alors que la planète hockey chantait les exploits de Logan Cooley en début d'année et que Slafkovsky lisait partout sur les réseaux sociaux qu'il devrait aller à Laval, voilà que le "boomerang de la vie" vient de faire un tournant à 180 degrés.

La saison de Logan Cooley avec les Coyotes de l'Arizona, qui avait débuté sur les chapeaux de roues, a connu un un revirement de situation pour le moins délicat. Ses difficultés sur la glace mettent de plus en plus en lumière les aspects de son jeu qui montrent de grandes faiblesses qui doivent être améliorées.

Au début de la saison, Cooley attirait l'attention de tous les amateurs de hockey par sa rapidité, sa créativité et sa capacité à trouver ses coéquipiers en leur passant la rondelle directement sur la palette.

Il a aussi offert des buts de toute beauté.

Les comparaisons "supérieures" avec Juraj Slafkovsky semblaient justifiées, voire favorables à Cooley. Cependant, le vent a tourné.

Des ennuis défensifs et une certaine vulnérabilité physique dans les coins de la patinoire ont incité l'entraîneur-chef des Coyotes, André Tourigny, à revoir la place de Cooley dans l'alignement,

Frêle comme un petit poulet qui doit être "engrossé", un physique limité et son gabarit plus petit que la moyenne l'ont rendu plus vulnérable sur la glace.

Cooley commet énormément de revirements, car il semble avoir peur de se faire frapper et préfère se débarrasser de la rondelle plutôt que de payer le prix, une réalité qui a amené Tourigny à rétrograder Cooley sur le quatrième trio au centre de Milos Kelemen et Liam O'Brien.

Cooley est un jeune talentueux avec un potentiel immense, mais Tourigny a identifié certains domaines de son jeu qui nécessitent encore du travail. Il pense que cette transition vers le quatrième trio lui offrira l'occasion de perfectionner ses compétences et de s'adapter au jeu physique de la LNH.

Tourigny veut que Cooley affronte les "goons" de l'autre équipe? Ouch. On parle d'une vraie méthode à l'ancienne.

Alors que Cooley semblait prendre la tête de la course par rapport à Slafkovsky en début de saison, la majorité des recruteurs s'accordent maintenant à dire que les performances récentes de Slafkovsky démontrent un plafond de progression plus élevé que Cooley.

Disons que l'immense gabarit de "Slaf" le sert à tasser le petit Cooley dans tous les sens du terme. La capacité de Slafkovsky à dominer physiquement les joueurs adverses lui donnent un avantage énorme sur Cooley, qui doit encore prendre de la masse musculaire.

Les Coyotes espèrent que cette période d'ajustement permettra à Cooley de retrouver sa confiance et de renforcer ses compétences défensives.

Bien que la comparaison avec Slafkovsky persiste, il est important de rappeler que chaque joueur évolue à son propre rythme, et le développement de Cooley reste une priorité pour l'organisation des Coyotes.

Les prochains chapitres de la saison révéleront si Cooley peut surmonter ces défis et retrouver ses ailes du début de saison.

Pendant ce temps, Nick Bobrov doit se servir un petit verre de "scotch" et se dire que la vie est bien faite. Il doit avoir envie de dire..."Je vous l'avais dit"...

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