Logan Mailloux se sent comme un étranger dans un monde où l'animosité semble être dirigée vers lui, sans qu'il puisse en comprendre la raison.
Les rumeurs tourbillonnent autour de lui, comme des ombres obscures prêtes à engloutir sa réputation. Il ne saisit jamais l'origine de ces allégations selon lesquelles il aurait eu un comportement inacceptable dans les bars de Laval.
Ces rumeurs semblent s'accrocher à lui comme des parasites, lui volant toute possibilité de s'expliquer, de se défendre.
Et puis, il y a ces critiques à propos de son comportement avec le Rocket, l'équipe où il évolue. Les retards à l'entraînement, les absences lors des meetings d'équipe, tout cela semble être grossi et amplifié par ceux qui cherchent à le discréditer.
Logan se demande souvent pourquoi il est la cible de tant de ressentiment. Pourquoi lui? Pourquoi autant d'acharnement?
Et maintenant, voilà que le Snake Boisvert, connu pour ses commentaires cinglants, affirme que Mailloux ne sera jamais plus qu'un sixième défenseur dans la LNH.
Ces paroles sont comme des flèches sans pitié, pénétrant son cœur déjà affecté par les attaques incessantes qui ne tentent que le discréditer.
Pourtant, Logan Mailloux n'est pas simplement un paria à dénigrer. Il est un être humain, avec ses failles et ses erreurs, mais aussi avec ses efforts et ses tentatives de rédemption.
Il a commis des erreurs dans le passé, c'est vrai, mais il a aussi essayé de se racheter, de faire amende honorable.
Et pourtant, malgré ses efforts, il semble que tout le monde se prenne pour sa victime, comme s'il avait commis le pire des crimes en photographiant sa partenaire lors d'un moment d'intimité. Mais où est la compassion, où est la possibilité de pardonner et de tourner la page?
Logan se demande si un jour on lui permettra de vivre en paix, de pratiquer le sport qu'il aime sans être constamment traqué par les fantômes de son passé.
Il aspire simplement à une seconde chance, à être jugé sur ses actions présentes plutôt que sur ses erreurs passées.
Logan Mailloux espère toujours que la lumière finira par percer les ténèbres qui semblent l'entourer. Cela va arriver. Car son talent va balayer toutes les mauvaises langues du monde.
Pendant ce temps, Alex Burrows le compare à Shea Weber.
«La mise en échec que j'aime le plus est sur Lucas Raymond en deuxième période. Il descendait sur le bord de la bande et il te l'a pincé. Raymond est tombé sur les fesses. J'ai donné tout de suite un coup de coude à Trevor Letowski en disant "ça, ça fait mal". Il y a de la valeur dans des petits jeux de même, anodins.» (crédit: TVA Sports)
«On voit qu'il y a une progression dans son jeu, offensivement et défensivement. On voit comme un mélange de Lyle Odelein, Shea Weber et Mike Komisarek dans le corps. Des attraits qui sont très positifs pour l'organisation.»
«Il a du Shea Weber dans le nez. Quand il va prendre confiance, connaître la ligue un peu plus, je pense qu'il va faire peur à plusieurs attaquants adverses.»
Et surtout, quand ses détracteurs vont arrêter de vouloir sortir les squelettes du placard. Cessons de regarder dans le passer. Et apprécions le futur de ce "STUD".