Le directeur général des Blue Jackets de Columbus, Don Waddell, a créé une grande controverse en humiliant publiquement son gardien, Elvis Merzlikins, lors d’une conférence de presse.

La scène, qui s’est déroulée devant les médias, a généré un malaise évident Waddell a été sans pitié avec sa franchise, affirmant que « personne ne veut conclure une transaction pour ce contrat », soulignant la difficulté à échanger Merzlikins, qui a encore trois années à écouler avec un salaire annuel de 5,4 millions de dollars.

«Personne ne le veut. Absolument personne."

Merzlikins, désireux de quitter les Blue Jackets, se retrouve coincé à Columbus en raison de ses récentes contre-performances.

Au cours des deux dernières saisons, son taux d’efficacité est resté sous la barre des ,900, loin des attentes pour un gardien de son calibre et de son salaire.

Son souhait de partir est barré par la réalité financière et sportive : ni les performances ni le contrat ne plaident en sa faveur.

Waddell, qui a hérité de cette situation de son prédécesseur Jarmo Kekalainen, est tout simplement cinglant. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il ne procédait pas à un rachat de contrat, il a répondu :

« C’est un rachat de six ans, et il y a les années 3, 4, 5 et 6 où nous pourrions avoir besoin de cet espace sur la masse. » Cette possibilité d’un fardeau financier prolongé rend le rachat peu attrayant.

La situation est d’autant plus délicate que si Waddell affirme que le contrat du gardien est impossible à échanger, cela veut dire que Kent Hughes a refusé d’échanger Josh Anderson ou Brendan Gallagher contre Merzlikins, rendant la transaction impossible.

Waddell a affirmé qu'il avait parlé à toutes les équipes de la LNH et qu'une transaction est tout simplement impossible, même s'il accepte un contrat indésirable en retour.

L’espoir repose désormais sur une éventuelle rédemption de Merzlikins.

« Mon approche serait de mettre tout notre temps et nos efforts là-dedans. Au final, nous pourrons dire que nous avons fait tout ce qui était possible pour aller dans la bonne direction. Deux conclusions sont possibles : nous réussissons ou nous échouons », a déclaré Waddell.

En attendant, Daniil Tarasov, l’autre gardien sous contrat, devra également élever son jeu pour combler les lacunes de l’équipe.

La saga de Merzlikins est loin d’être terminée, et le malaise persistant au sein des Blue Jackets ne facilite en rien la tâche de Don Waddell, qui doit jongler avec contrat indésirable.

Disons que l'humilier publiquement n'est pas une solution gagnante.

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