Sur TVA Sports, l'admiration pour Martin St-Louis atteint des sommets démesurés, le transformant en une sorte de divinité du hockey dont chaque parole et chaque décision sont vénérées.

Anthony Martineau, l'un des journalistes vedettes de la chaîne, s'est récemment illustré en consacrant plus de deux minutes à encenser St-Louis, le décrivant comme une force créatrice capable de métamorphoser tout ce qu'il touche en or.

Jean-Charles Lajoie, qui a toujours critiqué St-Louis depuis le début de l'année, surtout dans sa gestion des trio, semblait très mal à l'aise. Il na préféré regarder à terre au lieu de contredire Martineau.

Il faut dire que Lajoie s'en est toujours pris à St-Louis dans sa façon d'avoir des chouchous et des joueurs qu'il place dans sa niche par manque d'amour personnel envers certain.

Martineau, dans son éloge démesuré, n'a pas manqué de citer des exemples de joueurs dont la progression sous la tutelle de St-Louis a été flagrante. Juraj Slafkovsky, Nick Suzuki et Cole Caufield sont ainsi élevés au rang d'icônes, crédités de leurs succès en grande partie grâce à l'influence magistrale de St-Louis.

Pourtant, dans ce tableau idyllique dressé par TVA Sports, les zones d'ombre demeurent soigneusement occultées. Justin Barron et Arber Xhekaj, deux jeunes espoirs du Canadien, voient leur progression stagner, voire régresser sous la direction de St-Louis, sans que cela ne soit mentionné dans le discours élogieux du journaliste.

Pire encore, le cas de Josh Anderson est passé sous silence. Le joueur autrefois redoutable a été complètement métamorphosé, et non pas pour le meilleur.

Sous la direction de St-Louis, Anderson a perdu sa fougue et sa confiance, devenant une ombre de lui-même sur la glace. Une réalité que TVA Sports semble préférer ignorer, tant l'adoration pour St-Louis semble aveugler leurs analyses.

En dépit des succès ponctuels du Canadien, il est impératif de souligner les lacunes de Martin St-Louis en tant qu'entraîneur. Si certains joueurs brillent, d'autres s'effondrent sous sa direction, et l'équipe dans son ensemble semble stagner, voire régresser.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : avec une huitième défaite en onze matchs, le Canadien se rapproche dangereusement de sa fiche de la saison précédente à pareille date.

Avec un bilan de 22-27-8, Montréal n'a que deux points de plus qu'à la même période l'an dernier, et a même remporté un match de moins.

Les performances en prolongation ou aux tirs de barrage peuvent masquer en partie cette réalité, mais force est de constater que l'équipe peine à réellement progresser sous la tutelle de St-Louis.

Il est temps pour TVA Sports de faire preuve d'un peu plus de lucidité dans son analyse et de reconnaître que Martin St-Louis, malgré ses qualités, n'est pas exempt de critiques.

Les faiblesses doivent être exposées aussi bien que les succès, car c'est ainsi que l'on peut véritablement évaluer le travail d'un entraîneur et l'évolution d'une équipe.

Martin St-Louis n'est pas un DIEU. Il faut dire à TVA Sports de se relever et de ne pas se coucher devant "Marty". C'est pour cette raison que l'ego du coach est démesurée.

Jean-Charles Lajoie était le seul qui osait critiquer le coach du Canadien de Montréal sur les ondes de TVA Sports. Et aujourd'hui, il s'est couché à son tour.

Misère...

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