Depuis son arrivée dans la Ligue Nationale de Hockey, Josh Anderson était réputé pour sa puissance, sa vitesse et son habileté à marquer des buts en fonçant vers le filet adverse.
Avec ses qualités de joueur nord-sud, il était devenu un atout majeur pour le Canadien de Montréal, terrorisant les défenses adverses par son identité d'attaquant de puissance dans toute sa splendeur.
Pourtant, tout a basculé lorsque Martin St-Louis a décidé de remodeler le jeu d'Anderson. Convaincu qu'il pouvait transformer ce joueur explosif en un élément plus polyvalent, St-Louis a entrepris de lui inculquer un style de jeu axé sur la possession de rondelle et la patience, délaissant la stratégie de foncer au filet tête première comme Anderson le faisait si bien.
Ce changement de cap s'est avéré désastreux pour Anderson. Loin de sa zone de confort, il a semblé perdu sur la glace, hésitant dans ses prises de décisions et peinant à s'adapter à ce nouveau rôle. Au lieu de briller, il s'est enlisé, devenant l'ombre de lui-même, incapable de retrouver sa fougue et son efficacité passée.
Les statistiques ne mentent pas :
- Un point en octobre
- Un point en novembre
- Un point en décembre
- Deux points en janvier
- Deux points en février
Dire que Kent Hughes aurait pu obtenir un choix de 1ère ronde, un espoir de qualité et un joueur établi pour Anderson, tant en 2022 qu'en 2023.
Dans l'esprit d'Anderson, Martin St-Louis est devenu synonyme de destruction. Il ne peut s'empêcher de lui en vouloir, de lui reprocher d'avoir brisé ce qui faisait sa force. La confiance qu'il avait en lui-même s'est effondrée, laissant place au doute et à la frustration.
Malgré les efforts du "coaching staff" pour le soutenir et le remotiver, Anderson ne parvient pas à retrouver son identité. La métamorphose imposée par St-Louis semble irréversible, et le joueur autrefois prometteur est désormais relégué au rang des déceptions de la ligue.
Dans le cœur de Josh Anderson, la rancœur envers Martin St-Louis persiste. Il reste convaincu que jamais il ne pourra lui pardonner de l'avoir détruit jusqu'à la moelle, transformant un joueur talentueux en une ombre de lui-même, condamnée à errer sur la glace sans retrouver sa place.
Martin St-Louis aura détruit sa carrière de bout en bout. Telle est la triste réalité...