Lane Hutson se retrouve malgré lui dans une situation délicate.
Avec 18 points en 27 matchs, il affiche une saison impressionnante pour une recrue. Mais à chaque mention de son nom dans la course au trophée Calder, une réalité sans pitié refait surface : ce trophée semble déjà promis à Matvei Michkov, et Hutson le sait.
Les performances de Matvei Michkov avec les Flyers de Philadelphie sont tout simplement éclatantes. Avec 25 points en 27 matchs, il domine la course des recrues. Aujourd'hui, Michkov a 20 ans et il montre des qualités dignes des plus grands, laissant peu de doute sur son futur triomphal.
Pour beaucoup, la course au Calder n’existe même pas : si Michkov reste en santé, le trophée est à lui.
Lane Hutson, malgré son humilité et son désir de travailler sur son jeu, ne peut échapper à cette comparaison constante. Lorsqu’interrogé sur ses chances pour le trophée Calder, Hutson a tenté d’esquiver le sujet :
« J’en entends parler un peu ces temps-ci, mais je ne pense pas à ça. C’est un prix qui sera déterminé au terme de la saison, pas après une vingtaine de matchs. »
Ces paroles révèlent une certaine retenue. Hutson sait qu’il évolue dans une ligue où Michkov domine la conversation.
Chaque mention du Calder devient une allusion indirecte à l’erreur que le Canadien a commise en ignorant le prodige russe lors du repêchage de 2023.
Et Hutson ne veut pas rajouter de l'huile sur le feu.
« Évidemment, tous les joueurs recrues veulent être considérés pour le trophée Calder. Tout le monde veut faire partie de cette conversation, mais il y a déjà plusieurs recrues qui sont incroyables dans cette ligue depuis le début de la saison. On verra. »
Les dirigeants du Canadien, Kent Hughes en tête, continuent de se chercher des excuses pour justifier leur décision de ne pas repêcher Michkov.
Une des rumeurs persistantes veut que Michkov ait refusé de rencontrer certaines équipes avant le repêchage, ce qui aurait influencé leur choix.
Cependant, il est clair aujourd’hui que Michkov avait bel et bien rencontré les représentants du Canadien, alors qu’il avait ignoré d’autres équipes.
Cela réduit à néant l’argument selon lequel il n’était pas intéressé à jouer à Montréal.
Ces justifications sonnent désormais comme des excuses de perdants, surtout face aux performances éclatantes de Michkov.
Pendant que Philadelphie savoure les débuts d’un joueur générationnel, le Canadien se retrouve avec le défenseur aux genoux en compote, David Reinbacher, et une reconstruction qui n’en finit plus.
Lane Hutson, lui, subit indirectement les conséquences de ces décisions. Il est l’un des rares rayons de lumière dans une saison difficile pour le Canadien, mais il doit composer avec une pression injuste.
Les journalistes, les partisans, et même ses propres dirigeants ne cessent de l’inscrire dans une conversation où il ne veut pas être : celle de la lutte pour le Calder face à Michkov.
Hutson a déclaré vouloir simplement « avoir du plaisir » et se concentrer sur son développement. Pourtant, cette insistance des médias sur ses chances pour le Calder trahit une tentative désespérée de la part du CH de détourner l’attention de l’erreur Michkov.
Tout le monde sait que Michkov est le favori incontesté, mais le Canadien essaie de trouver des récits alternatifs pour sauver la face.
Pendant ce temps, les partisans ne se laissent pas berner. Ils se souviennent que Michkov a toujours été clair sur ses intentions et qu’il avait montré un sérieux intérêt pour Montréal avant le repêchage.
Pourtant, Kent Hughes et Jeff Gorton ont choisi de se réfugier derrière la peur et des considérations contractuelles, laissant passer une opportunité qui aurait pu transformer l’avenir du CH.
Chaque but de Michkov, chaque mention de son nom dans la course au Calder, est un rappel cruel de cette décision.
Lane Hutson, bien qu’excellent, ne peut rivaliser avec un talent comme Michkov dans une course aussi prestigieuse. Et cela n’a rien à voir avec ses capacités, mais tout avec les erreurs stratégiques de la direction.
Pour Lane Hutson, il s’agit de continuer à progresser sans se laisser distraire par cette conversation sur le Calder.
Il est un joueur talentueux et un élément clé du futur du Canadien, mais il est clair que cette saison est déjà marquée par l’ombre de Michkov.
Pour Kent Hughes et Jeff Gorton, en revanche, le temps des excuses est terminé. Leur décision de passer à côté de Michkov ne pourra jamais être justifiée, et chaque performance du jeune Russe ne fera que renforcer cette réalité.
Pendant que Philadelphie bâtit son avenir autour de lui, le Canadien reste coincé dans le passé, essayant de justifier l’injustifiable.
Matvei Michkov continue de pulvériser la LNH, éclipsant tous les débats et forçant une comparaison douloureuse entre ce qu’il apporte aux Flyers de Philadelphie et ce que le Canadien de Montréal a choisi de laisser passer.
Ses performances spectaculaires ne font pas que raviver la colère des partisans du CH ; elles exposent aussi l’incompétence et la frilosité des dirigeants montréalais.
Alors que Michkov est en passe de remporter le trophée Calder, Lane Hutson, malgré son talent indéniable, semble coincé dans un rôle ingrat de consolation.
Avec 11 buts et 14 passes en 25 matchs, Michkov ne fait pas que mener la course au Calder : il réécrit déjà l’histoire des Flyers.
Pendant ce temps, le CH tente désespérément de défendre un choix de repêchage qui, rétrospectivement, ressemble à une farce tragique.
L’excuse répétée selon laquelle Michkov était "trop risqué" ne tient plus la route. Le prodige russe a non seulement fait taire toutes les critiques sur son attitude et sa défense, mais il surpasse aussi des talents comme Connor Bedard, qui peine à répondre aux attentes.
Michkov est une machine offensive qui prouve que sa réputation de "joueur unidimensionnel" était une pure invention.
Avec un différentiel de +3, il démontre qu’il est bien plus complet que ce que disaient les dépisteurs frileux. Pendant ce temps, David Reinbacher, le choix "sécuritaire" du Canadien, est cloué sur la touche en raison d’une blessure, sans aucune garantie qu’il atteigne un jour le niveau élite.
Lane Hutson se retrouve malgré lui au cœur de cette controverse. Avec 18 passes en 27 matchs, il fait un travail admirable pour un défenseur recrue.
Mais le simple fait qu’il soit mentionné dans la course au Calder met en évidence une vérité embarrassante : cette course n’a jamais vraiment existé. Michkov domine si outrageusement qu’il rend tout autre candidat futile.
On sent une gêne dans ses réponses. Peut-être est-il conscient que, peu importe ses efforts, il est impossible d’égaler Michkov cette année.
Chaque mention du Calder tourne inévitablement en faveur de l’attaquant russe, et Hutson semble résigné à rester dans son ombre.
Et pourtant, Kent Hughes et Jeff Gorton persistent à défendre ce choix. Les excuses sur le "besoin d’un défenseur droitier" sonnent faux face à la réalité.
De tels joueurs sont essentiels, certes, mais des talents générationnels comme Michkov sont tout simplement irremplaçables.
Les partisans, frustrés par la situation actuelle, se raccrochent à l’espoir qu’Ivan Demidov, prévu pour rejoindre l’équipe en septembre prochain, puisse combler le vide laissé par Michkov.
Mais Demidov, aussi talentueux soit-il, n’est pas Michkov. Le CH a manqué l’opportunité de posséder les deux, et cela, les partisans ne l’oublieront pas.
La direction tente de calmer les critiques en promettant un avenir radieux avec Demidov et d’autres espoirs comme Hutson, mais ces discours sonnent faux.
Les fans comprennent que le hockey est un jeu d’impact immédiat, et Michkov, en une saison, a déjà eu un impact que peu de joueurs dans l’histoire ont réussi à produire.
Chaque fois que Michkov marque un but, qu’il distribue une passe magistrale ou qu’il est mentionné dans la course au Calder, il rappelle au Canadien de Montréal ce qu’il a perdu.
Pendant que Philadelphie construit son avenir autour d’un joueur générationnel, le CH patauge dans une reconstruction qui semble éternelle.
Ce n’est pas seulement une question de talent, mais aussi de vision. Hughes et Gorton ont échoué à voir l’évidence : Michkov était le choix à faire, un choix qui aurait non seulement transformé l’équipe, mais redonné espoir à une base de partisans fatigués des excuses et des promesses non tenues.
Pendant ce temps, Lane Hutson et d’autres jeunes talents comme Demidov sont mis dans une position impossible : tenter de combler un vide qu’ils n’ont pas créé.
Mais peu importe leurs efforts, la comparaison avec Michkov continuera de hanter le CH pour des années à venir.