Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse ont été sans pitié en critiquant ouvertement Jesse Ylönen sur la place publique.

Le jeune joueur finlandais, faisant ses premiers pas dans la LNH avec les Canadiens de Montréal cette saison, a été la cible de leurs commentaires cinglants, remettant en question son niveau de jeu et sa place dans l'équipe.

Pour Lapierre et Latendresse, Ylönen n'est tout simplement pas taillé pour la Ligue nationale de hockey. Ils l'ont jugé sévèrement, affirmant qu'il n'avait pas su saisir les opportunités qui lui ont été offertes pour briller sur la glace.

"Ça ne veut rien dire, pour moi, Jesse Ylonen, l'évaluation est faite, peu importe ce qu'il va faire» affirme Latendresse. (crédit: TVA Sports)

«Ce n'est pas un joueur régulier de la Ligue nationale, dans mon livre à moi. On lui a donné des opportunités, des chances, il n'a jamais vraiment réussi à prendre la chaise.»

Bien que doté de talent, selon eux, il n'a jamais réussi à s'imposer comme un joueur régulier, surtout lorsque placé dans des situations plus favorables.

Le duo a souligné que Ylönen avait eu sa part de chances, mais qu'il n'avait pas su les capitaliser pour gagner sa place au sein de l'équipe.

Lapierre a notamment pointé du doigt un manque de détermination, estimant que malgré un travail assidu, le jeune attaquant n'avait pas fait preuve de l'engagement nécessaire pour s'imposer.

«Pas assez dédié à la tâche, d'une certaine façon, même si c'est un gars qui travaille quand même bien. Il n'y a pas de chaise pour lui.»

Pour eux, Ylönen est relégué au rôle de joueur de complément, loin du niveau requis pour intégrer les deux premiers trios.

On se demande si Ylonen serait imunisé face aux gars de la Poche Bleue s'il était Québécois. Ylönen a affiché de meilleures statistiques que certains de ses coéquipiers, dont Rafaël Harvey-Pinard, que Lapierre et Latendresse semblaient favoriser pour une place dans le top 6 en début de saison.

Cette disparité dans le traitement des joueurs est typique des médias québécois. Je suis persuadé que si Ylonen était un petit gars de chez nous, il ne recevrait pas ces critiques en plein visage.

Au Québec, les traitements de joueurs sont inéquitables, basés sur des considérations autres que purement sportives.

Avec seulement quatre buts et quatre aides en 55 matchs jusqu'à présent, Ylönen n'a peut-être pas pleinement saisi sa chance lors de sa première saison complète avec les Canadiens, mais cela ne justifie pas nécessairement les jugements sévères portés à son encontre, surtout quand on voit à quel point Harvey-Pinard est chouchouté dans les médias québécois.

Pour Jesse Ylönen, la pression ne fait que s'intensifier alors qu'il continue à chercher sa place au sein de l'équipe et à prouver ses détracteurs, tels que Lapierre et Latendresse, qu'il mérite sa chance.

Ce ne sera pas à Montréal. Il est clair et net que le CH va laisser partir le joueur autonome avec compensation. On ne va pas pleurer son départ. Une chose est sûre. S'il était Québécois...il serait resté...

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