Charlie Lindgren ne pardonnera jamais à Marc Bergevin.

Le tension est évidente dans la voix du gardien lorsqu'il parle de l'ancien directeur général des Canadiens de Montréal, en ce qui concerne son traitement de Lindgren au sein de l'organisation.

Lindgren, qui a passé plusieurs saisons dans le système des Canadiens, exprime un sentiment d'abandon et de manque de respect de la part de Bergevin et de l'équipe. Aujourd'hui, il savoure sa revanche en tant que premier gardien des Capitals, aux portes des séries.

Premièrement, Lindgren évoque le fait d'avoir été laissé à lui-même et de ne pas avoir reçu le soutien nécessaire de la part de l'équipe.

"Les choses commençaient à ne plus fonctionner à Montréal. Je revenais du taxi squad où tout ce que je faisais, c’était de me dépasser. Je n’avais pas d’enseignement ou d’aide."

Il mentionne spécifiquement une période où il a été relégué à l'équipe taxi pendant la pandémie, où il a dû se débrouiller seul sans réelle assistance ou encadrement de la part de l'organisation. Cette période a été difficile pour lui, et il exprime clairement sa frustration quant au manque de soutien.

De plus, Lindgren mentionne que son expérience avec les Canadiens n'était pas seulement difficile sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan personnel.

Il parle de moments où il n'a pas pu profiter du jeu et où il a remis en question son avenir dans l'organisation. Cette frustration semble provenir d'un sentiment de ne pas être valorisé et de ne pas avoir la possibilité de jouer régulièrement.

En outre, Lindgren évoque son départ de Montréal pour rejoindre les Blues de St. Louis comme un moment où il a vraiment eu besoin d'un nouveau départ. Il décrit une atmosphère stagnante à Montréal et insiste sur le besoin de jouer régulièrement pour continuer à progresser en tant que gardien de but professionnel.

Enfin, Lindgren souligne l'importance de son expérience à St. Louis et à Washington, où il a enfin trouvé le soutien et l'opportunité dont il avait besoin pour réussir. Il met en contraste ces expériences avec son temps à Montréal, soulignant ainsi le manque de respect perçu de la part de Bergevin et de l'équipe.

En résumé, le récit de Lindgren met en lumière un sentiment de négligence et de manque de respect de la part de Marc Bergevin et des Canadiens de Montréal.

Son expérience difficile à Montréal a finalement conduit à son départ et à une réussite ultérieure avec d'autres équipes, soulignant ainsi les conséquences potentiellement dommageables du traitement injuste des joueurs au sein d'une organisation sportive.

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