Dans la LNH, les entraîneurs sont souvent scrutés de près, leurs performances soumises à une analyse minutieuse et à une comparaison constante.

Patrick Roy ne fait pas exception. Lorsque ce dernier, une légende vivante du hockey, a pris les rênes des Islanders de New York, les attentes étaient élevées. Les rêves étaient immenses.

Cependant, une série de résultats en dents de scie a attiré l'attention des médias sur son pourcentage de victoires, un chiffre qui a fait grincer des dents les partisans.

Les journalistes, avides de chiffres et de statistiques, ont rapidement souligné la performance antérieure de son prédécesseur, Lane Lambert, dont le pourcentage de victoires était légèrement supérieur à celui de Roy.

544 pour Lambert et 517 pour Patrrick Roy.

Un simple écart de quelques points de pourcentage peut sembler insignifiant pour certains, mais dans le monde exigeant du hockey professionnel, chaque décimale compte.

La comparaison a été soulignée par les médias, certains allant même jusqu'à surligner au feutre jaune la différence sur les fiches de statistiques.

Pour Roy, habitué à l'excellence et à la réussite tout au long de sa carrière de joueur et même en tant que coach, cette critique médiatique n'a pas dû passer inaperçue.

Son tempérament passionné et compétitif sont probablement mis à l'épreuve dans une telle situation. Alors que certains joueurs ou entraîneurs peuvent être en mesure de mettre de côté les critiques extérieures, pour Roy, un homme qui a toujours donné le meilleur de lui-même sur la glace ou derrière le banc, cela doit être un défi difficile à surmonter.

Cependant, il est également important de noter que le succès ou l'échec d'un entraîneur ne se résume pas uniquement à des statistiques. Le rôle d'un entraîneur dépasse largement les simples chiffres sur une fiche de statistiques. Cela implique la gestion des joueurs, la stratégie de jeu, la motivation de l'équipe et bien plus encore.

Mais on ne peut passer sous silence la déception "royale" de Patrick à Long Island. On s'attendait à un miracle...on a eu droit à la déception de l'année..

Bien que la pression médiatique puisse être intense, il est difficile de dire comment Roy aurait réagi dans une situation similaire s'il avait été l'entraîneur du Canadien de Montréal. Imaginez les médias d'ici en ce moment, comparant la fiche de Roy avec celle celui qu'il a remplacé.

Montréal aurait posé des défis uniques à Roy, mais peut-être aussi des opportunités uniques de briller. Après tout, peut-être que le hockey n'est pas assez intense à Long Island pour Patrick.

Dans le monde de la LNH, les scénarios hypothétiques et les comparaisons sont monnaie courante, mais au final, l'important sont les performances sur la glace.

Les Islanders peuvent encore faire les séries. À Roy de faire mentir tout le monde.

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