- Marc-André Fleury est maintenant à Vegas...comme à la maison...
« C’était bizarre. Quand ils ont fait l’annonce de l’équipe, il y avait seulement quatre joueurs des Golden Knights sur place. J’y étais avec Jason Garrison, Deryk Engelland et Brayden McNabb. Je n’étais pas trop à l’aise, j’étais gêné. J’avais mon nouveau chandail des Golden Knights et je voyais Mario Lemieux et Sidney Crosby dans la salle. »
« Ensuite, il y a eu une petite conférence et j’étais encerclé par des dizaines de micros. Ça se déroulait rapidement dans ma tête. »
« J’ai choisi de partir plus rapidement qu’en temps normal pour le camp. Je suis arrivé à Vegas en fin de semaine. Je voulais me donner du temps pour rencontrer certains de mes coéquipiers et pour me familiariser avec mon nouvel environnement. »
« Il y a une bonne base avec un propriétaire sérieux, un DG expérimenté [George McPhee] et un très bon entraîneur en Gerard Gallant. J’aime la philosophie de l’organisation. Nous aurons une assez bonne équipe dès cette année, mais nous serons dangereux dans quelques saisons. Ils ont acquis plusieurs gros choix au repêchage. C’est maintenant la clé du succès. »
« C’est un beau défi. J’espère que nous pourrons surprendre. Je ne m’en vais pas à Vegas pour me la couler douce. Je chercherai à gagner tous les soirs. Je ne changerai pas ma mentalité. »
« Au mois de décembre, les Penguins viendront à Vegas. Mais je ne sais pas trop si j’ai hâte à la rencontre à Pittsburgh au mois de février. Je vais trouver ça bizarre et j’ai peur de devenir trop émotif. Je ne veux pas me faire frapper par les émotions. »
« Oui, je fais tranquillement mon deuil des Penguins. Mais c’est un peu plus long que prévu. Depuis l’été de 2016, j’avais une bonne idée que mon temps achevait à Pittsburgh. Au départ, c’était difficile d’y croire. J’ai eu une belle fin de saison avec les Penguins. »
« Je pars d’une belle façon. Je n’aime pas trop montrer mes émotions, je suis une personne assez réservée. J’ai réussi à finir mes jours avec les Penguins en soulevant la Coupe Stanley. Je ne pouvais pas choisir une plus belle sortie. Après ça, j’ai ressenti de grandes émotions lors de la parade à Pittsburgh. Du début à la fin, les partisans criaient mon nom. Il y avait aussi un paquet de pancartes où les gens me remerciaient. J’ai été touché par cette vague d’amour. J’étais très émotif. »
« J’aime mieux être reconnu comme un bon gardien qui remporte des matchs que simplement un bon gars. Mais ça faisait longtemps que je jouais à Pittsburgh. Maintenant que je ne suis plus un gars des Penguins, je suis content que les partisans et mes anciens coéquipiers se souviennent de moi comme un bon gardien et un bon gars d’équipe. »
« J’ai eu la chance de revoir mes coéquipiers à Pittsburgh avant que tout le monde reparte pour l’été, a précisé Fleury. J’ai eu du bon temps avec eux. Mais ce n’est jamais facile de dire au revoir aux gars. »
« J’ai toujours été proche de Sid, Gino [Malkin] et Letang. Mais des gars comme Kunitz, Daley, Bonino et Cullen, qui étaient aussi des amis proches, ont également quitté les Penguins. Nous avions vraiment beaucoup de plaisir. Il n’y avait pas de distance entre les vétérans et les jeunes. Nous formions une belle famille. »
« Je suis fier de mon parcours avec les Penguins. C’est plus que je pouvais imaginer. Au début, mon plus grand rêve était juste de jouer un match dans la LNH. Une fois que tu atteins cet objectif, tu veux gagner une fois la Coupe Stanley. J’y suis parvenu à trois reprises. Nous avions une formidable équipe à Pittsburgh. À la fin de ma carrière, je serai heureux de voir mon nom trois fois sur le plus beau des trophées. »