Marc Bergevin et Phil Danault n'iront plus jamais prendre une crème glacée ensemble.

Alors que Danault a littéralement été trahi par le directeur général des Kings, Rob Blake, et par le président Luc Robitaille, lui qui est maintenant le 3e trio de l'équipe alors que Pierre-Luc Dubois lui a volé sa place.

Phil Danault doit se demander s'il n'y a pas un peu de Marc Bergevin derrière tout ça. Après tout, Danault filait le parfait bonheur avant que Bergevin ne débarque à Los Angeles et devienne DG adjoint (ou plutôt conseiller senior) de Rob Blake.

Si on se rappelle des propos de Danault, il n'était pas l'homme le plus heureux du monde en voyant Marc Bergevin débarquer en Californie. Les deux hommes étaient aller prendre une crème glacée, synonyme du calumet de la paix, mais Danault avait encore beaucoup de ressentiment. Et surtout, un pressentiment que l'arrivée de Marc Bergevin était de mauvaise augure.

Rappelez-vous ses propos après sa première saison où il avait été en feu offensivement...et avait vu Marc Bergevin débarquer:

«Je savais que je pouvais être un joueur offensif. Je l'avais toujours dit à Marc (Bergevin). Je lui avait dit que dans ma tête, on n'utilisait pas mes forces de la bonne façon. Je voulais avoir du temps en avantage numérique, je voulais être un centre complet top 6 et je demandais simplement une chance"

"Cette année (sa première avec les Kings) est la première fois que je sens qu'on m'utilise vraiment de la bonne façon. On ne m'envoyait pas sur la glace pour seulement prendre les mises au jeux en territoire défensif. Les Kings ont cru en moi comme jamais on n'a cru en moi à Montréal..»

«J'ai senti qu'on ne me respectait pas dans les négociations. Ce qui est sorti dans les médias était faux. La saison a été vraiment difficile. On ne me faisait pas confiance offensivement. J'était affecté mentalement. Il était temps que je joue pour une équipe qui croit en moi offensivement".

Phil Danault n'a jamais accepté que Mathias Brunet sorte dans la Presse que Danault avait refusé une offre de 6 ans et 30 millions de dollars. Il savait très bien que c'était Marc Bergevin qui était allé donné l'info au journaliste pour placer Danault dans l'embarras et lui mettre la pression pour qu'il signe. Ça, Danault ne lui a jamais pardonné. Il avait été honnête quand il avait parlé de sa réaction en voyant Marc Bergevin être embauché par les Kings.

«Je ne sautais pas de joie quand je l'ai vu arriver. C'est l'homme qui m'a mis à la porte. C'est lui qui m'a mis dehors de Montréal. Il n'a jamais cru en moi à 100 pour cent. On a eu la chance de se reparler et d'aborder le sujet de la séparation. On est allé manger une crème glacée et tout est correct maintenant.»

On sentait dans la voix de Danault une inquiétude. Comme s'il savait que Marc Bergevin pourrait influencer Rob Blake de lui enlever tous ses avantages acquis à Los Angeles. On connaît la suite. Pierre-Luc Dubois, le gars que Marc Bergevin voulait depuis la nuit des temps (Marc Bergevin a tout tenté pour transiger afin de l'obtenir l'année de son repêchage) a été signé par les Kings. L'ancien DG du CH avait même passé à deux doigts de lui soumettre une offre hostile quand il était en froid avec les Blue Jackets. Son arrivée à Los Angeles pour voler le poste de Danault n'est pas une coïncidence.

Depuis le début du voyage des Kings en Australie pour promouvoir le hockey, Phil Danault n'a pas parlé aux médias, alors qu'on a vu Pierre-Luc Dubois en long et en large. Sa déception vive et son ressentiment sont évidents. Est-ce que Marc Bergevin l'a trahi pour une 2e fois? Phil Danault et sa famille sont hantés par cette hypothèse au moment où l'on se parle...

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