Mario Lemieux semble pris au piège par son propre agent immobilier, une situation qui rappelle tristement celle de Guy Lafleur il y a quelques années.
Malgré une résidence secondaire imposante à Mont-Tremblant mise en vente à un prix astronomique de 21 999 066 $, la demeure ne trouve pas preneur alors qu'elle est en vente depuis deux ans.
Et pourquoi ?
Parce que l'agent de Lemieux refuse catégoriquement de baisser le prix, condamnant ainsi la vente de ce « château » qui inspire autant le Château Frontenac que la frustration des acheteurs potentiels.
Les experts de l’immobilier savent que lorsqu’une propriété reste trop longtemps sur le marché, elle finit par « sentir mauvais », laissant entendre aux acheteurs qu’il y a un problème.
L’histoire de la demeure de Lemieux, surnommée « Château Fleur de Lys », est similaire à celle de Guy Lafleur, dont la maison à L’Île-Bizard est restée sur le marché pendant des mois après sa disparition, avant que sa famille ne soit contrainte de réduire drastiquement le prix initial.
Les mêmes erreurs se répètent, mais dans un contexte où le marché des résidences secondaires, en plein boom depuis la pandémie de la Covid-19, pourrait offrir à Lemieux une issue beaucoup plus avantageuse s’il se décidait à agir avec plus de flexibilité.
Le marché des chalets au Québec, particulièrement dans les zones prisées comme Mont-Tremblant, a vu une hausse fulgurante des prix ces dernières années.
À Mont-Tremblant, les prix des résidences ont bondi de 36 % et l’offre a chuté de 39 % au deuxième trimestre de 2021.
Pourtant, malgré cette flambée des prix et une offre quasi inexistante, la résidence de Lemieux semble condamnée à rester sur le marché, victime de son prix excessif et d’une stratégie d’agent mal calibrée.
Il est ironique de constater que Lemieux, qui est par ailleurs connu pour son sens aigu des affaires, se retrouve dans cette situation, simplement à cause d'une mauvaise gestion de son bien immobilier.
Ce château, avec ses 6 chambres, ses 9 salles de bain, ses planchers chauffants géothermiques, ses 17 foyers, sa piscine et même son cinéma maison, a tout pour séduire les acheteurs.
Cependant, à 21 999 066 $, avec son clin d'œil au numéro 66 porté fièrement par Lemieux durant sa carrière, le prix semble plus une stratégie de marketing qu'une véritable tentative de vente.
Tout le monde sait qu'une demeure aussi spectaculaire soit-elle, si elle ne se vend pas dans un délai raisonnable, devient rapidement un fardeau sur le marché immobilier.
Les erreurs commises par l'agent de Lemieux pourraient bien coûter cher à la légende du hockey, tant sur le plan financier que sur celui de sa réputation dans le domaine immobilier.
En refusant de baisser le prix, il fait la même erreur que l’agent des Lafleur à l’époque, et risque de se retrouver dans la même impasse.
Dans un marché immobilier où les résidences secondaires de prestige se vendent le triple de leur évaluation municipale, comme dans la région de Magog, il est incompréhensible que l’agent de Lemieux n’ait pas encore pris la mesure de la situation.
Un ajustement de prix pourrait rapidement transformer cette belle opportunité en vente record.
Malheureusement, tant que l’entêtement persistera, la légendaire demeure de Mario Lemieux continuera d’être un mirage sur le marché, incapable d’attirer les acheteurs qu’elle mérite.
Pourtant, ce "chalet princier', pour ne pas dire le "Manoir du Roi" est un véritable chef-d'œuvre immobilier. Située sur la rive du lac Tremblant, la demeure s'étend sur un vaste terrain de 228 614 pieds carrés, offrant une vue imprenable sur la nature environnante.
Le château, inspiré du célèbre Château Frontenac de Québec, propose une superficie habitable impressionnante de 16 794 pieds carrés, comprenant 20 pièces, dont 9 salles de bain et 6 chambres à coucher, toutes avec vue sur le lac.
Outre les commodités habituelles, la propriété se distingue par des caractéristiques luxueuses telles que des planchers chauffants alimentés par un système géothermique, cinq puits artésiens et un incroyable total de 17 foyers.
Parmi les équipements de loisirs, on retrouve un spa, une piscine creusée, un four à pizza, une salle de cinéma maison et même un ascenseur pour faciliter les déplacements à l'intérieur de ce vaste château.
La maison est vendue entièrement meublée, ce qui ajoute à son attrait pour les acheteurs potentiels à la recherche d'une résidence clé en main.
Toutefois, ce luxe s'accompagne d'une facture salée en taxes municipales, à hauteur de 72 317 $. On parle aussi d'une taxe de bienvenue de plus de 540 000 dollars.
Quant à la résidence de Guy Lafleur, située sur l'Île-Bizard, elle avait été initialement mise en vente pour 2,5 millions de dollars, mais après de longs mois sans offre sérieuse, le prix avait été réduit à 1,695 million.
La maison de Lafleur, construite en 1996 au bord du lac des Deux-Montagnes, reflétait son style de vie exceptionnel. Avec une hélisurface sur le terrain, cette demeure de style plantation possédait un cachet unique et attirait l’attention de nombreux curieux.
La résidence, qui avait été l’habitat de Lafleur et de sa famille pendant plus de 25 ans, était profondément liée à son amour pour l’hélicoptère, un aspect important de sa vie privée.
Malheureusement, après plus de 100 jours sur le marché, la maison n’avait toujours pas trouvé preneur, ce qui avait poussé sa veuve, Lise, à espérer une vente rapide afin de poursuivre son deuil en quittant cette demeure devenue trop grande et isolée pour elle.
Cette histoire rappelle l'importance d'une stratégie de vente immobilière efficace, surtout pour des propriétés d'exception comme celles des légendes du hockey.
L'agent immobilier de Mario Lemieux est en train de faire la même erreur que celui (celle) des Lafleur. Dans la vie, quand on a les yeux plus gros que le ventre, on finit par payer.
Un agent immobilier va souvent faire 2 pour cent de commission, puisqu'il va partager la commission de 4 pour cent avec l'autre agent qui représente l'acheteur.
On parle de 440 000 dollars dans les poches de chaque agent si la demeure se vend bel et bien à 22 millions de dollars.
Mario Lemieux se fait-il avoir par la gourmandise de son courtier immobilier?
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