Pauvre Martin St-Louis.

Le coach du CH, respecté pour sa vision du jeu et ses décisions éclairées, se trouve au centre d'une situation délicate.

Il avait été complimenté de toutes parts pour une décision qu'il avait prise concernant Juraj Slafkovsky. On l'avait traité de génie à qui mieux mieux pour avoir placé "Slaf" sur la ligne de Suzuki.. Une décision qui avait suscité l'admiration de ses coéquipiers et des observateurs du sport.

Cependant, une révélation inattendue allait ébranler cette reconnaissance. C'est Nick Suzuki, en tant que capitaine et leader naturel, qui est entré dans le bureau de l'entraîneur Martin St-Louis avec une proposition qui allait changer le cours des choses.

Il a exprimé son désir de prendre sous son aile un coéquipier qui peinait à trouver son rythme sur la glace, Juraj, un joueur en difficulté avec seulement deux aides à son actif lors de ses quinze premiers matchs.

Avec une humilité qui le caractérisait, Suzuki a déclaré :

« Mettez-le sur ma ligne. Je vais l'aider à apprendre à jouer correctement des deux côtés de la patinoire. »

Nick Suzuki a avoué cette réalité à Kevin Bieksa, l'ancien défenseur de la LNH maintenant analyste pour Sportsnet. Cette déclaration, bien que venant d'une intention positive de la part de Suzuki, a des répercussions inattendues.

En effet, cela jette une ombre sur la décision initiale de St-Louis, lui retirant ainsi tout le mérite du geste. Ce qui aurait dû être perçu comme un acte de leadership de la part du capitaine est devenu une déclration qui discrédite son coach.

La révélation de Suzuki a mis en lumière une réalité troublante : que serait-il advenu de Slafkovsky si Suzuki n'avait pas pris l'initiative de l'encadrer ?

La situation laissait entrevoir que le joueur aurait probablement continué à évoluer dans les lignes arrières, relégué au rôle moins valorisant du bottom 6.

Cette série d'événements ternit la réputation de St-Louis. Les décisions prises en coulisses et les actes de leadership devraient rester confidentielles. Mais maintenant que Suzuki a rendu cette information publique, l'image de St-Louis n'est plus la même.

Tout le monde le vantait pour avoir relancé Slafkovsky. Mais en fait, tout est parti de Suzuki. Le capitaine doit se sentir mal. Il avait de bonnes intentions. Mais dans la vie, même les meilleures intentions peuvent malheureusement discréditer le coach.

Cruel...

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