Étrange. Martin St-Louis a visé Brendan Gallagher pour sa pénalité qui a coûté le match.

"Ça ne peut pas arriver". Avancez la vidéo à 16:00...

St-Louis voulait de toute évidence pointer du doigt son vétéran. La réaction du vestiaire fut unanime. Ils ont tout protégé Gallagher.

«C’est un jeu de hockey, il voulait lever son bâton. Brendan travaille fort et il est un meneur pour nous. Il n’y a aucun joueur dans ce vestiaire qui le blâmera. Il joue avec cœur tous les soirs. C’était à nous de tuer les punitions pour lui.» a affirmé Jonathan Kovacevic.

Cayden Primeau a aussi pris la défense de Gallagher pour sa pénalité de 4 minutes.

«Dorofeyev se dirigeait vers le filet et il voulait le ralentir. C’est impossible de le blâmer. J’aurais aimé réaliser les gros arrêts en fin de match. Pour vous dire la vérité, je me sentais encore mieux qu’à mon départ contre les Red Wings à Detroit, mais ça ne se voit pas au tableau indicateur.»

Pour la première fois de l'année, l'entraîneur-chef et le vestiaire ne semble pas être sur la même longueur d'ondes. On peut sentir que Martin St-Louis est tanné de perdre.

Et du côté du vestiaire, on voit un sentiment de suffisance. Comme si les gars n'étaient pas si fâchés de la défaite. Ce soir, on pouvait sentir un décalage entre la chambre et Martin St-Louis. Étrange sentiment.

On se demande combien de temps St-Louis va-t-il accepter de perdre de cette façon. Il est un gagnant dans l'âme. Le CH est mieux de ne pas trop tarder à gagner.

Car son contrat se termine è l'été 2025. S'il perd, perd, et reperd encore pendant un an et demi, attention. On ne veut pas qu'il ait envie de devenir entraîneur-chef ailleurs.

Une chose est sûre. L'ambiance commence à se détériorer. On le sent très bien chez Martin St-Louis. Si les défaites continuent de s'empiler, Kent Hughes devra trouver un moyen de bouger sur le marché des transactions. C'est la bonne nouvelle dans tout ça. 

Si ça continue, Sean Monahan finira pas être échangé. Tout comme Tanner Pearson et même Christian Dvorak. Le scénario que ne veut pas voir Martin St-Louis. Il prie pour que son DG ne jette pas la serviette à la saison trop tôt. Mais à un moment donné, St-Louis doit regarder la réalité en face. Son équipe est à des années lumière de prétendre à quoi que ce soit.

À se demander si la prochaine fois que le CH fera les séries, c'est St-Louis ou un autre qui sera derrière le banc...

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