Martin St-Louis avait avoué aux journaliste qu'un jour, alors que le CH était sur la route, il se tenait devant la fenêtre de sa chambre d'hôtel à Montréal, contemplant les lumières de la ville qui s'étendaient à perte de vue.
Son esprit était ailleurs, empli de réflexions profondes et de dilemmes déchirants. Il avait accompli tant de sacrifices pour atteindre ce stade, pour devenir l'entraîneur du Canadien de Montréal, mais à quel prix ?
« Il y a plusieurs choses qui ont changé pour la vie familiale. Mais quand j’ai accepté le travail de coach du CH, j’avais encore mes deux plus jeunes à la maison au Connecticut. Cette année, il reste juste Mason. » avait affirmé un Martin St-Louis ému la saison dernière.
« Pour lui, ça change beaucoup sa vie. J’étais là tous les jours avec lui, je coachais son équipe et j’étais dans le char avec lui tout le temps."
"Je n’aurais pas vu les deux plus vieux plus souvent, mais j’aurais été dans le quotidien à la maison. C’est plus difficile pour ma femme (Heather) et mon plus jeune que pour moi."
La décision cruciale qui pèse sur ses épaules est aujourd'hui amplifiée par les événements récents, en particulier les problèmes de santé de son fils Mason.
Le jeune garçon, joueur pour les Rangers de Mid-Fairfield, mais qui n'a pas joué un seul match en 2023-2023, était au centre de toutes ses préoccupations.
Son départ précipité de l'équipe est un réveil brutal pour Martin, une réalisation poignante de la fragilité de la vie. Il doit se demander alors, à quel point cela vaut-il la peine ?
Être loin de sa famille, loin de ses enfants, même en étant multimillionnaire. Chaque seconde passée loin d'eux pesait lourdement sur son cœur, remettant en question toutes les décisions qu'il a prises jusqu'à présent.
Le hockey, une passion profondément enracinée dans son être, a été son compagnon de vie. Mais les sacrifices nécessaires pour mener une carrière d'entraîneur professionnel sont immenses, surtout quand on parle du Canadien.
Les soirées solitaires dans des chambres d'hôtel ou dans son condo de Montréal, les moments manqués avec ses proches, tout cela commence à peser sur lui.
Le refus de sa femme de le suivre à Montréal cette saison a été un coup dur. Encore une fois, il devrait faire face à la solitude, à l'éloignement de ceux qu'il aimait le plus au monde.
La distance géographique semblait s'étirer à l'infini, créant un vide difficile à combler, même avec toute la richesse du monde.
Pourtant, malgré les tourments, il sait que la vie professionnelle exige des sacrifices. Il se rappelle les mots de sa femme, son soutien sans faille même dans les moments les plus sombres. Il se souvient de ses enfants, de leur sourire radieux, de leur amour inconditionnel.
Martin sait qu'il devra prendre une décision, non seulement pour lui-même mais aussi pour sa famille. Il devra écouter son cœur, même s'il sait que cela pourrait signifier renoncer à son rêve de coaching.
Peut-être est-il temps de prioriser différemment, de trouver un équilibre entre la passion pour le hockey et les liens familiaux précieux.
Pendant ce temps, les fans du CH se demande ce qui va arriver avec Martin St-Louis. Reviendra-t-il cette année? Signera-t-il une prolongation de contrat qui va au-delà de 2025, soit la fin de son entente?
Quelle que soit la décision qu'il prendra, il sait qu'elle sera guidée par l'amour, par le désir de préserver ce qui compte le plus dans sa vie : sa famille.