Depuis que Matvei Michkov a été sélectionné par les Flyers de Philadelphie l’été dernier, Mathias Brunet ne cesse de s’en prendre à lui, multipliant les critiques et les commentaires cinglants.
On dirait presque que Brunet voit en Michkov son pire ennemi, tant il est persistant dans ses attaques. On en vient à se demander si Brunet n’a pas été engagé par le Canadien de Montréal pour les relations publiques.
Cherche-t-il à protéger les dirigeants du CH, qui se trouvent sous le feu des critiques pour ne pas avoir choisi Michkov lors du repêchage de 2023?
Le Québec entier regrette que le CH ait sélectionné David Reinbacher au lieu de Michkov, et le DG Kent Hughes se fait vivement critiquer pour cette décision controversée.
Pourtant, Brunet semble faire tout ce qu’il peut pour défendre ce choix. Selon lui, Michkov ne correspondait pas à la « culture d’entreprise » du CH, une justification qui paraît bien mince face au talent incontestable du jeune joueur russe.
Brunet rappelle aussi les propos d’Andrei Nikolishin, recruteur en Russie pour les Capitals de Washington, qui avait mis en garde contre l’attitude de Michkov, le qualifiant de « joueur qui manque de respect envers autrui».
Des accusations que Brunet reprend avec une insistance qui frise l’obsession. Selon lui, même les Sharks de San Jose (Will Smith) et les Coyotes de l’Arizona (Dmitri Simashev) ont préféré d’autres joueurs, malgré le talent évident de Michkov, un point qu’il martèle pour dénigrer le joueur.
Alors que Michkov pourrait rejoindre les Flyers dès la prochaine saison, échappant ainsi aux deux dernières années de son contrat en KHL, Brunet continue de critiquer son jeu.
Il reproche à Michkov son caractère individualiste, son manque d’engagement défensif et son incapacité à se battre pour la rondelle, des critiques qu’il appuie sur des exemples spécifiques et répétitifs, comme s’il cherchait à convaincre coûte que coûte de la justesse de son opinion.
Brunet semble également minimiser les performances de Michkov, qui a pourtant obtenu 41 points en 47 matchs cette saison à Sotchi.
Il souligne à plusieurs reprises que le jeune homme se fait « facilement bousculer » et « flâne » en zone neutre, des commentaires qui ne font que renforcer l’impression d’une animosité personnelle à l’égard de Michkov.
Même en envisageant un avenir avec les Flyers, Brunet ne lâche pas le morceau. Il prédit un défi de taille pour Michkov sous la direction de l’entraîneur intransigeant John Tortorella, suggérant que celui-ci pourrait devenir soit le meilleur allié, soit le pire ennemi de Michkov.
Ainsi, Mathias Brunet ne manque aucune occasion de critiquer Matvei Michkov, semblant déterminé à justifier le choix controversé du CH et à protéger ses dirigeants.
Ses attaques incessantes et souvent exagérées laissent penser qu’il pourrait bien être motivé par des intérêts autres que la simple objectivité journalistique.
La question à un million de dollars: Brunet travaille-t-il pour le Canadien de Montréal?