Michel Bergeron, toujours aussi franc et direct dans ses propos, a récemment exprimé son désarroi face à la performance de Josh Anderson, joueur des Canadiens de Montréal, et plus particulièrement face à la réaction de l'entraîneur adjoint Martin St-Louis.

Pour le Tigre, cette passivité de St-Louis envers Anderson est tout simplement inacceptable.

L'incident en question s'est déroulé lors du dernier match où les Canadiens affrontaient les Panthers de la Floride. Anderson, visiblement paresseux, voire lâche, a laissé Anton Lundell marquer le premier but de la rencontre sans faire aucun effort, un geste qui a profondément agacé Bergeron.

Pour lui, il est incompréhensible qu'un joueur expérimenté comme Anderson se permette de baisser les bras si tôt dans un match.

« Le fait qu’il abandonne aussi tôt dans le match, ça n’a pas sa raison d’être », a martelé Bergeron lors de sa chronique Sans Filet sur les ondes de TVA Sports.

Mais ce qui a particulièrement surpris le Tigre, c'est la réaction – ou plutôt l'absence de réaction – de Martin St-Louis face à cet incident.

Pour Bergeron, St-Louis, en tant qu'entraîneur-chef de la plus grande équipe de toute l'histoire du hockey, se doit de prendre les choses en main et de remettre Anderson sur la bonne voie.

« St-Louis ne peut accepter ce laisser-aller de la part d’un vétéran qui doit montrer la voie aux jeunes », a souligné Bergeron.

Connu pour son franc-parler et sa passion pour le hockey, Michel Bergeron est sans pitié. Il estime que le moment est venu pour St-Louis de jouer un rôle plus actif dans la gestion de l'équipe.

Tout en précisant qu'il ne veut pas que St-Louis devienne une version de John Tortorella, célèbre pour son approche sévère, Bergeron encourage l'entraîneur adjoint à sortir un peu le fouet.

« On a envoyé Joel Armia à Laval et il est l’un des meilleurs attaquants des Canadiens aujourd’hui », a rappelé Bergeron.

« Le moment est venu de dire : "Ce soir, tu regardes le match de la passerelle." »

Pour Bergeron, il est primordial que St-Louis réaffirme l'autorité de l'équipe et montre que les performances égoïstes ne seront pas tolérées.

Pour le Tigre, c'est une question de respect envers l'équipe, envers le jeu, et envers soi-même. La réalité est que Michel Bergeron a perdu du respect envers Martin St-Louis.

Le coach du CH doit lui prouver qu'il n'est pas soft. Il est temps que "Marty" fasse un homme de lui.

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