On peut sentir la tension dans la voix de Michel Bergeron.

On peut sentir une expression de frustration grandissante alors que les journalistes semblent s'extasier devant Martin St-Louis. Pour Bergeron, cette admiration "fefan" pour St-Louis est insupportable.

"Dans notre temps, les coachs se faisaient challenger. Aujourd’hui, je regarde Martin St-Louis, et d’un soir à l’autre, son discours change et tout le monde semble d’accord. C’est tranquille." (crédit: La Presse)

"J’ai l’impression que les journalistes font partie de la gang. Tandis que dans le temps de 110 %, il y avait beaucoup de challenges. C’est sûr que dans le temps, il y avait des chroniqueurs. Avec la façon dont le Canadien joue depuis des années, si on était dans 110 %, c’est sûr que les dirigeants écouteraient."

Bergeron ne peux plus supporter ça. On peut le voir quand il secoue la tête avec dédain. Selon le Tigre, ces journalistes agissent comme s'ils étaient là pour flatter St-Louis dans le sens du poil, pas pour poser des questions difficiles."

Dans ses jours de panéliste à 110%,  Bergeron était connu pour ses positions sans compromis. Il n'avait jamais hésité à mettre les entraîneurs et les joueurs sur le gril, révélant souvent des vérités inconfortables pour les médias traditionnels.

Si Bergeron était dans la salle de presse, il lui poserait des questions qu'il n'aimerait pas. Il lui demanderait pourquoi son équipe peine à marquer des buts, pourquoi il continue à faire confiance à des joueurs en déclin, et pourquoi il évite les décisions difficiles. Ça, c'est du vrai journalisme.

Bergeron se souvenait avec nostalgie de l'époque où les journalistes n'hésitaient pas à confronter les entraîneurs et les joueurs, les poussant à se remettre en question et à se surpasser. Mais maintenant, il a impression que tout le monde esr devenu trop mou, trop complaisant.

Ce n'est pas juste St-Louis qui est un coach 'soft'. Ce sont les médias traditionnels qui sont rendus trop mous pour mettre le coach dans une position inconfortable. Ils doivent retrouver leur mordant, leur passion pour la vérité, sinon on va droit dans le mur.

Alors que les journalistes continuent à poser des questions banales à St-Louis, Bergeron imagine ce qu'il aurait dit s'il avait été à leur place.

Il aurait secoué le statu quo, réveillé les consciences endormies et rappelé à tous que le journalisme sportif était bien plus que de simples éloges et des clichés sans fin.

Mais pour l'instant, il doit se contenter de regarder, impuissant, tandis que le cirque médiatique continue sans relâche.

Si "Bergy' était dans la salle de presse, il sauterait au cou de St-Louis avec des question malaisantes et difficiles. Pendant ce temps, les journalistes actuels parlent à St-Louis comme s'il était leur idole.

Le journalisme sportif n'est plus....il est temps de regarder la réalité en face...

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