- Michel Bergeron fait une SYNCOPE...

- En parlant à Gary Bettman...

- Wow..

- Bergy doit faire attention.

- Il va P-É-T-E-R au FRETTE.

Pendant que tout le monde rit des Coyoyes, Québec attend. Québec attend avec ses partisans passionnés de hockey qui remplissent un Centre Vidéotron moderne pouvant accueillir plus de 18 000 spectateurs. On est loin du Mullett Arena de l’Université d’État de l’Arizona.

On a l’impression qu’il y a au moins une nouvelle par année qui nous rappelle que Québec n’a pas d’équipe de la LNH et que tous les Québécois se font niaiser.

Quand on reparle des organisations en difficulté, plusieurs villes qui pourraient potentiellement accueillir un club, comme Houston, Kansas City, Atlanta (encore !) ou Salt Lake City, refont surface.

Mais il n’y a qu’au Canada qu’on parle de Québec, sinon ce nom est prononcé du bout des lèvres, pas trop fort. Si aucun journaliste ne pose de questions à Bettman, il ne prononcera jamais le nom de la capitale de la Belle Province.

Toutefois, en coulisses, le commissaire doit certainement se servir de Québec comme outil de négociation avec les autres villes afin qu’elles s’organisent rapidement. Même quand Québec a eu sa chance, il ne fallait pas trop en parler, de peur de froisser Bettman. Il fallait le respecter et ne pas attirer l’attention.

Qu’est-ce que ç’a donné ? Pierre Karl Péladeau, Québecor, le maire de l’époque Régis Labeaume, le gouvernement du Québec ont tous suivi les consignes à la lettre, construisant un amphithéâtre qui répond aux critères du circuit et déposant des millions de dollars sur la table juste pour présenter un dossier de candidature. Mais le choix de Bettman était déjà fait. Il a pris notre argent et s’en est allé à Las Vegas, puis à Seattle.  

Bettman s’est déjà retrouvé une fois à court de solutions quand plus rien n’allait avec les Thrashers d’Atlanta. Winnipeg était prêt et les Jets sont ressuscités. Le commissaire ne voudra pas revivre pareil scénario. Si les Coyotes sont assurés de demeurer en Arizona en 2023-2024, c’est que la prochaine destination n’est pas encore prête. Bettman préfère attendre encore un peu, plutôt que de déménager le club à Québec où il y a déjà un aréna, des amateurs et un marché intéressant.

Que Bettman le dise et confirme qu’il ne veut rien savoir du retour des Nordiques, qu’il arrête de nous niaiser, de nous donner de faux espoirs. C’est fâchant, parce qu’on est pris en otage.

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