Michel Bergeron s'est encore une fois illustré dans le paysage médiatique, mais cette fois-ci avec des accusations aussi ridicules que mal fondées.

Accuser John Tortorella d'être anti-québécois simplement parce qu'il a envoyé Sean Couturier dans les gradins est non seulement absurde, mais cela démontre un manque flagrant de compréhension des réalités du hockey professionnel.

Certes, Couturier a été relégué au rang de spectateur lors de certains matchs, mais cela relève des décisions tactiques prises par l'entraîneur pour l'intérêt de son équipe, et non d'une quelconque animosité envers les joueurs québécois.

Bergeron semble oublier que dans le monde de la LNH, les performances individuelles et l'adaptation au système de jeu de l'équipe priment sur toute autre considération.

De plus, tenter de lier cet incident à des cas précédents impliquant des joueurs québécois sous la gouverne de Tortorella est tout simplement ridicule.

Pierre-Luc Dubois, André Roy et Anthony Duclair ont certes eu des démêlés avec l'entraîneur, mais en aucun cas cela ne peut être attribué au fait qu'ils soient Québécois.

Dubois a été blâmé pour avoir semé la discorde dans le vestiaire partout où il est passé, de Columbus à Los Angeles en passant par Winnipeg, Roy était connu pour son style de jeu agressif, tandis que Duclair avait des problèmes d'attitude bien documentés.

Bergeron semble perdre toute objectivité en tentant de trouver des motifs nébuleux là où il n'y en a tout simplement pas.

Accuser un entraîneur d'être anti-québécois sur la base de décisions sportives rationnelles et de performances individuelles est une insulte à l'intelligence et une tentative pathétique de créer de la controverse là où il n'y en a pas.

La réalité est que Couturier, comme tout joueur professionnel, doit faire face à l'évaluation de ses performances sur la glace et à sa capacité à contribuer à l'équipe.

Si son jeu ralentit et que son corps montre des signes de fatigue, il est du devoir de l'entraîneur de prendre des décisions qui servent le mieux les intérêts de l'équipe dans son ensemble.

Il faut être aveugle pour ne pas voir que Couturier est sur la pente descendante. Tout comme Brendan Gallagher, son corps est fini à la corde.

Il est grand temps que Michel Bergeron réalise que le monde du hockey dépasse largement les frontières de la province du Québec et que les décisions des entraîneurs sont motivées par des considérations sportives, et non par des supposées décisions anti-francophones.

Bergeron est en train de perdre la tête. Ça devient flagrant...

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