Michel Bergeron, surnommé le « Tigre », a fait de Martin St-Louis sa cible favorite
Cette fois, lors de sa chronique Sans Filet sur TVA Sports, Bergeron s’est dit consterné par l’attitude de St-Louis, qu’il trouve trop renferméet incapable de célébrer la série victorieuse de son équipe.
Selon lui, l’entraîneur du Canadien manque d’émotion, et cette froideur le rend distant non seulement des joueurs, mais aussi des partisans.
« Après le match contre les Oilers, je m’attendais à voir Martin avec le sourire, la cravate de travers, fier de ses gars. Mais non! Toujours sérieux, toujours en train d’expliquer comment ça marche. Mais les gens veulent juste un peu d’émotion, un peu de vie! », a martelé Bergeron.
Cette critique, qui est tellement gratuite, témoigne encore une fois de la mauvaise foi de Bergeron envers St-Louis. Il y a quelques mois, il accusait l’entraîneur montréalais d’être trop gentil, trop "soft" avec ses joueurs, et maintenant, il lui reproche de ne pas être assez expressif. Une contradiction flagrante qui reflète une animosité personnelle.
Le mépris de Michel Bergeron pour Martin St-Louis ne date pas d’hier. Dès l’annonce de sa nomination en février 2022, Bergeron avait fait connaître son opposition virulente.
Pour lui, il était inconcevable qu’un entraîneur sans expérience, directement issu du niveau bantam, puisse prendre les rênes de la plus prestigieuse franchise de hockey.
« C’est un manque de respect pour les gars qui ont fait leurs classes! St-Louis n’a jamais coaché dans le junior, dans la AHL, et on lui donne une équipe de la LNH? C’est absurde! », avait-il déclaré à l’époque.
Depuis, Bergeron semble incapable de se départir de cette rancune initiale, au point où chaque geste de St-Louis devient une cible de critique.
Qu’il soit trop gentil, trop sérieux, ou qu’il ne réagisse pas comme Bergeron le souhaiterait, St-Louis est vraiment dans la niche du Tigre.
Une obsession qui vire au ridicule.
L’acharnement de Bergeron a pris une tournure presque comique. Sa frustration face à St-Louis contraste avec les résultats récents du Canadien, qui a remporté trois de ses quatre derniers matchs, incluant une victoire impressionnante de 3-0 contre les Oilers d’Edmonton.
Mais au lieu de saluer ces progrès, Bergeron préfère critiquer l’état d’esprit de l’entraîneur.
Il va même jusqu’à insinuer que St-Louis serait manipulé par la direction, notamment en ce qui concerne l’utilisation de joueurs comme Alex Newhook.
« C’est clair que quelqu’un lui a dit : "Mets Newhook plus haut dans l’alignement parce qu’on a donné un premier choix pour lui." Encore une fois, c’est de l’improvisation! », clame Bergeron.
Michel Bergeron n’a rien perdu de son mordant.
Mais ses critiques confuses et parfois incohérentes soulèvent des questions. Nous sommes les plus grands critiques de St-Louis, Mais se plaindre du fait qu'il est trop sérieux?
Quand il rit avec les médias, Bergeron le traite de complaisant et de coach pee-wee. À un moment donné, il faut se brancher.
Bergeron cherche à provoquer des débats pour capter l’attention, mais cela pourrait se retourner contre lui. Les fans, fatigués des attaques répétées contre St-Louis, commencent à critiquer ouvertement Bergeron sur les réseaux sociaux :
« Bergeron fait exprès pour être négatif. On dirait qu’il cherche juste à créer des controverses inutiles. »
« Il faut qu’il arrête de vivre dans les années 80. St-Louis fait de son mieux avec ce qu’il a. »
« TVA Sports a ramené le Tigre pour le cirque, pas pour des analyses sérieuses. »
Malgré les critiques sans pitié de Bergeron, St-Louis reste fidèle à lui-même.
St-Louis refuse de se laisser entraîner dans un duel médiatique inutile contre ses détracteurs. Contrairement à Bergeron, il préfère se concentrer sur son travail, plutôt que de plaire aux critiques.
Michel Bergeron, qui multiplie les attaques gratuites contre St-Louis, rappelle une époque où les médias sportifs québécois jouaient un rôle plus important dans les affaires internes du Canadien.
Mais aujourd’hui, ce genre d’approche trouve de moins en moins d’écho chez les partisans, qui préfèrent des analyses constructives à des sorties émotionnelles.
Si Bergeron voulait secouer St-Louis, il a peut-être sous-estimé la persévérance de ce dernier.
Nous ne sommes pas fans de St-Louis. Nous ne le serons peut-être jamais. Mais l'accuser d'être de mauvaise humeur...c'est ridicule...