- Michel Therrien est en COLÈRE.

- Après Réjean Tremblay..

- C'est au tour de Michou de s'en prendre au premier ministre du Québec François Legault...

- L'ancien coach du CH est aussi CINGLANT envers Martin Leclerc, le journaliste de Radio-Canada qui n'a pas lâché le morceau et qui s'est ACHARNÉ sur Gilles Courteau.

- À la place de Leclerc, on fait tout pour éviter le chemin de Michou.

J’ai énormément d’empathie pour ce qu’il a dû vivre au cours des deux dernières semaines, alors que certains politiciens et journalistes ne se sont pas gênés pour attaquer son intégrité en déterrant de vieilles histoires. 

Je n’ai vraiment pas été impressionné par leur acharnement. Ça m’a désolé de voir Courteau subir un tel traitement injuste. On ne s’en est pas pris à la bonne personne. 

Dans les circonstances, il n’avait pas le choix de démissionner. Les gens qui l’ont poussé vers la sortie ne se rendent pas compte des dommages collatéraux sur sa famille et ses proches. Je trouve ça révoltant que nos élus aient fait de lui un bouc émissaire. J’espère qu’ils le regrettent aujourd’hui. Je ressentirais beaucoup de frustration si j’étais à sa place. 

C’est une très triste fin pour quelqu’un qui s’est donné corps et âme aussi longtemps pour le hockey junior québécois. Courteau, qui a été un excellent ambassadeur pour la LHJMQ, devrait mériter tout notre respect et toute notre reconnaissance pour ses réalisations. C’est en grande partie grâce à lui que la ligue a autant grandi. 

Je ne suis pas le seul à se porter à sa défense. Depuis son départ forcé, on assiste à une vague de sympathie généralisée à son endroit. Tout le monde à qui j’ai parlé dans les derniers jours, pas seulement des gens provenant du milieu du hockey, trouve que Courteau a été traité de façon injuste. J’ai rarement vu un aussi vaste mouvement de sympathie autour d’une personne forcée de démissionner. Ce qui est dommage, c’est que tous ces hommages ne lui redonneront pas sa dignité.   

Personnellement, je n’ai pas l’impression que les initiations sont un problème. Oui, il y en a certainement eu des malheureuses dans le passé, comme celles dont on a abondamment parlé dernièrement, mais je n’en ai jamais été témoin à l’époque où je jouais et lorsque je dirigeais. Je sympathise avec toutes les victimes. 

 

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