Dans l'histoire tumultueuse de Michel Therrien et PK Subban, leur relation a souvent été le théâtre de tensions et de frictions.
Un chapitre particulièrement marquant de cette saga s'est joué entre Michel Therrien, alors entraîneur-chef du Canadien de Montréal, et deux de ses joueurs étoiles, Max Pacioretty et PK Subban.
Au cœur de cette controverse se trouve une soirée arrosée au club de golf "Le Champêtre", où des paroles blessantes ont été proférées à l'égard de Pacioretty et Subban.
Alors que Therrien a traité Max Pacioretty de pire capitaine de l'histoire du Canadien de Montréal, il a aussi traité PK Subban par la fameux Nom que personne ne peut répéter, ni doit répéter.
Loin de présenter des excuses pour ses actions passées, n'a jamais abordé publiquement ces incidents, préférant garder le silence sur le sujet.
La situation a pris une tournure encore plus sombre lorsque Michel Villeneuve, un homme courageux désireux de révéler la vérité, a perdu son emploi à la radio pour avoir tenté de divulguer ces événements troublants.
Son licenciement a été orchestré par Jean-Charles Lajoie, un allié de Therrien, qui a usé de son influence pour étouffer l'affaire.
Cette affaire a laissé des cicatrices profondes. Subban, en particulier, a été visé de la pire manière qui soit, victime d'un traitement injuste et irrespectueux.
On espère que Therrien, un jour, aura le courage de reconnaître ses erreurs et de présenter des excuses sincères à Subban pour les torts qui lui ont été causés.
Plus de dix ans après avoir interdit le célèbre "Triple Low-Five" entre Carey Price et PK Subban, Michel Therrien semble réfléchir à ses actions passées, sans jamais s'excuser.
Il admet que sa vision des choses aurait pu être différente si ces événements s'étaient produits en 2024. Selon lui, cette interdiction visait à éliminer toute forme d'individualisme au sein de l'équipe, privilégiant plutôt l'esprit d'équipe.
Aujourd'hui, Therrien reconnaît que les temps changent et que les générations évoluent. Il reconnaît qu'il aurait peut-être ajusté sa philosophie pour s'adapter à ces changements.
«C’était une autre époque, quand j’étais là. Lorsque je suis arrivé, j’ai voulu mettre mon pied à terre. C’est l’une des premières choses que j’ai faites. Moi, les individus, je n’acceptais pas ça. C’était l’équipe. C’était le premier pas» (crédit: TVA Sports)
«Je me suis fait critiquer... Mais probablement que c’était la réalité de cette époque-là. Aujourd’hui, j’aurais sûrement changé ma philosophie un peu, parce qu’il faut aussi s’ajuster avec les générations»,
Cependant, ses propos laissent un goût amer, alors que les souvenirs d'une époque marquée par des tensions persistent dans les mémoires.
Malgré tout, Therrien reste convaincu que la réussite individuelle des joueurs est indissociable de celle de l'équipe. Il cite en exemple les succès obtenus à Montréal par des joueurs qui ont su intégrer cette philosophie collective, nommant PK Subban (Norris) et Carey Price (Hart, Vézina).
«Ils vont récolter leurs honneurs individuels s’ils rentrent dans le concept d’équipe. On en a eu de bons exemples à Montréal»
Ainsi, l'histoire de Michel Therrien et de son refus de s'excuser à PK Subban pour ses actes passés reste une leçon sur l'importance de la responsabilité, de la réconciliation et du respect mutuel dans le monde du sport professionnel.
Un jour, peut-être que Therrien va prendre son courage à deux mains et s'excuser. Il va tellement se sentir mieux par la suite.