Michel Therrien a mangé du lion sur les ondes de TVA Sports.
L'ancien coach du CH se bombe le torse en affirmant qu'il savait que Brendan Gallagher était "fini" et qu'Artturi Lehkonen était une vedette.
Pour lui, le hockey est une affaire sérieuse, où chaque décision compte. Et quand il s'agit de juger le talent de ses joueurs, il a l'œil affûté, contrairement à Marc Bergevin et Kent Hughes.
C'est ainsi qu'il se souvient parfaitement de Brendan Gallagher. Un joueur de cœur, de passion, mais Therrien a senti que quelque chose avait changé
Il l'a vu dans ses yeux, dans ses mouvements sur la glace. Gallagher n'était plus le même. Pour Therrien, il était "FINI".
Pourtant, il y avait Artturi Lehkonen. Ce joueur finlandais, discret mais efficace, avait captivé l'attention de Therrien dès le début.
Son intelligence sur la glace, son positionnement, tout cela impressionnait l'entraîneur. Il se rappelle encore de ses mots enthousiastes en le voyant pour la première fois:
"Lui, c’est un joueur de hockey".
Alors quand Kent Hughes est arrivé avec ses nouvelles idées en tant que directeur général, Therrien a senti que quelque chose ne tournait pas rond.
L'échange de Lehkonen était sur la table (pour Justin Barron et un choix de 2e ronde). Mais pour Therrien, c'était une erreur. Une décision prise trop rapidement, dans un moment où l'équipe cherchait des réponses.
"On n’a pas appris à connaître le kid", a-t-il observé avec du regret dans la voix.
«On a pris une décision quand l’équipe allait plus ou moins bien. C’est le genre de joueur qu’on aimerait avoir dans l’organisation des Canadiens. On a été un peu impatients.»
Lehkonen était le genre de joueur sur lequel on pouvait compter, même dans les moments difficiles. Mais l'impatience a pris le dessus, et Lehkonen a été sacrifié...pour des "peanuts"...
Et puis, il y a eu ce moment à San Jose. Lehkonen brillait sur la glace, tellement que Therrien a pris une décision audacieuse : placer Lehkonen devant le filet en avantage numérique, au détriment de Brendan Gallagher.
«On était à San Jose. Lehkonen connaissait tellement un bon match que j’ai sorti Gallagher et je l’ai mis à sa place. Gally est venu me voir le lendemain : "Coach, est-ce qu’il y a quelque chose que je ne fais pas bien?"
Une décision difficile à expliquer à un joueur aussi passionné que Gallagher. Mais pour Therrien, c'était une question de performance, de résultats.
Pour Therrien, une chose est certaine : Lehkonen était un joyau qu'il aurait gardé précieusement dans son équipe, s'il en avait eu la possibilité.
Kent Hughes va le regretter toute sa vie. Comme Marc Bergevin qui va regretter toute sa vie d'avori donné autant d'argent à Brendan Gallagher. Au final, cela a coûté sa carrière...