- Mike Ribeiro revient de loin...
- Il revient...d'un très long PARTY...
"Je suis sobre depuis des mois. Je suis entré en thérapie en décembre. En je suis sorti il y a deux mois. « La première fois que j’y suis allé [en novembre 2017], c’était pour ne pas perdre mon job. Cette fois, c’était pour moi. Pour changer mon train de vie et changer l’image que je projette auprès de mes enfants. »
« Je me suis toujours dit que je voulais jouer pendant 20 ans, que j’allais vivre mon rêve au maximum en ayant du fun, et que j’arrêterais tout à 40 ans. J’ai vécu le party entre 20 et 40 ans, avec l’argent et les femmes. Je veux vivre mes 40 prochaines années différemment. »
« J'ai disparu » volontairement après ma retraite. J’ai bloqué tout le monde pendant un an. Quand tu joues, tu dois répondre à tout le monde, payer des choses à tout le monde, mais à ma retraite, j’ai voulu être seul pendant une année complète, avant de revenir à la normale. Je l’avais planifié, ça aussi. »
« Ça a été facile d’arrêter beaucoup de choses, comme les drogues. Si tu es capable de jouer dans la Ligue nationale, tu es capable de changer. J’ai toujours pu réaliser ce que je voulais quand je le voulais. Quand j’entreprends quelque chose, j’y arrive. »
« J’ai terminé ma carrière à Nashville et j’y suis resté. J’ai un fils de 19 ans, bientôt 20, un autre de 15 ans et une fille. Je vais attendre que les deux plus jeunes aient terminé le secondaire avant de faire des plans de déménagement. »
« Mon gars de 15 ans s’exerce trois ou quatre fois par semaine avec l’équipe de Jean-Pierre Dumont, et on voyage tous les deux week-ends en tournoi parce qu’il n’y a pas assez de jeunes joueurs dans le sud. Je n’ai pas eu le temps de suivre mon plus vieux au hockey parce que je jouais. Pour celui-ci, je vais mettre toute mon énergie. C’est un bon petit joueur, il veut devenir un hockeyeur. »
« Je suis en train de me demander si je ne devrais pas l’emmener ici parce que le calibre n’est pas aussi bon à Nashville. En plus, ma mère va être plus seule, même si j’ai une sœur à Montréal. Je dois en parler avec ma femme en rentrant à Nashville. »
« Je lui ai dit qu’il n’avait pas le droit d’avoir de blonde avant d’être repêché. Par la suite, il pourra y penser. Une blonde, à cet âge-là, ça va le déconcentrer. Il doit mettre toute son énergie au hockey, bien dormir, bien manger, prendre soin de son corps. Je n’ai pas fait ça. Si j’avais été plus sérieux, j’aurais peut-être obtenu 1000 points et gagné une Coupe Stanley. »
"J'ai passé la semaine à Montréal pour assister aux funérailles de mon père, Alberto, décédé la semaine dernière à 67 ans."
« Je pense qu’il était pas mal fier. Il le disait un peu à tout le monde. Il a tout sacrifié pour moi. Je n’ai pas grandi avec beaucoup d’argent. Mon père a été concierge dans des immeubles, puis concierge chez Kraft, sur la Métropolitaine. L’argent qu’on avait, mes parents l’ont mis sur moi. Il m’emmenait à chaque pratique, à chaque match. »
« Il m’a emmené à l’aréna Saint-Louis à 3 ans. Il ne savait pas patiner. Il y avait un Portugais qui était sur la glace au patinage libre et il lui a demandé s’il pouvait m’apprendre. Puis il m’a inscrit au hockey. Il m’achetait des patins deux fois ma pointure et il mettait des éponges devant pour qu’ils durent quelques années. »