- Mike Ribeiro VISE Saku Koivu....et Claude Julien...

- Lui qui veut être l'adjoint de Guy Boucher à Montréal!!!

« L’été avant de me faire échanger, Bob Gainey m’avait amené dans le bureau et m’avait dit " Il y a beaucoup de rumeurs d’échange, mais ne t’inquiète pas, on ne t’échangera pas. Prépare-toi pour la saison ". Je me suis donc préparé comme tel et on avait un match hors-concours et à moitié habillé on m’a appelé dans le bureau et on m’a dit que j’étais échangé à Dallas ».

« Je n’avais pas une belle relation avec Saku Koivu. Je le regardais jouer depuis que j’étais jeune et je croyais qu’il allait m’aider à m’intégrer. Je n’ai jamais été bien avec Saku dans la chambre. Je savais qu’il ne m’aimait pas. Quand on gagnait et qu’il n’avait pas de point, il n’était pas content, mais quand on perdait et qu’il avait un but et une passe, il était content. Je ne comprenais pas comment il était. Pour moi, quand tu es capitaine du Canadien de Montréal, ce n’est pas important qui fait les points, ce que tu veux ce sont les victoires. »

« J’essaie souvent de penser pourquoi on m’a échangé. Je me dis souvent que c’était sûrement car je sortais un peu trop. Je ne sais pas la vraie raison. J’ai eu ma première bonne saison à 23 ans avant le lock-out. Après le lock-out on n’avait plus le droit d’accrocher et ça m’a pris un an à m’ajuster. Je ne m’attendais pas à être échangé. Je crois que si on m’avait utilisé différemment à mes premières saisons j’aurais produit plus rapidement. Encore aujourd’hui j’essaie de savoir la vraie raison et la seule à laquelle je peux penser, c’est que je sortais peut-être un peu trop à Montréal et qu’ils ne voulaient pas ça dans l’équipe. »

« J’ai grandi à Montréal, quand j’étais jeune le rêve que j’avais c’était de gagner la 25e Coupe Stanley à Montréal. Quand j’ai commencé ma carrière, c’était gros. Je suis encore un peu déçu de comment on m’a utilisé. Je jouais junior, on me faisait jouer 25 minutes et dans la LNH, je jouais sur la quatrième ligne et on me disait que je devais produire. C’est impossible. Si on m’avait utilisé différemment, j’aurais commencé ma carrière plus rapidement. La production que j’ai eue à Dallas, je l’aurais eue plus rapidement. »

« J’ai adoré mon passage à Dallas. C’est la place où j’ai le plus aimé jouer à  l’exception de Montréal. Tu ne peux pas comparer Montréal. Je serais resté ici toute ma carrière. À la fin de ma carrière, j’ai essayé [de revenir]. Je textais Shea Weber pour lui dire "Hey vous avez besoin d’un gars sur l’avantage numérique!", mais ça n’a pas passé malheureusement. Je crois que sur l’échange Weber-Subban Nashville a essayé de m’envoyer ici, mais quelqu’un dans l’organisation du Canadien a dit "Non", ils avaient peur de la légende qui revient à Montréal ».

« Montréal c’est Montréal, si tu as grandi ici, c’est une chance de jouer pour le Canadien de Montréal. J’espère que les médias le laisseraient jouer, avoir des hauts et des bas. Dans le junior tout le monde t’aime, mais dans la LNH dès que tu as un mauvais match, on veut t’échanger. Il faut le supporter, surtout un jeune Québécois ». (Lafrenière)

« Dans le junior, tu peux marquer 200 buts. La LNH ce n’est pas la même affaire. Le plus important c’est comment tu te fais utiliser. Quand j’ai commencé ma carrière, je jouais avec Gino Odjick et Jim Cummings. Je jouais quatre minutes et trois de celles-ci étaient des bagarres. Il faut l’aider. »

« C’est l’une des raisons pour lesquelles je voulais être sobre, pour devenir un entraîneur dans la Ligue nationale. Et plus j’y pense, plus j’aimerais travailler avec Guy Boucher. Si un jour, il coache à Montréal, je pourrais être son coach adjoint. Je ne connais pas l’avenir, mais j’y crois vraiment. J’ai réussi deux de mes rêves et la 25e Coupe est dans ma tête depuis longtemps. » 

« Je l’adore. Si je l’avais écouté, j’aurais moins fait le party. On a eu beaucoup de meetings ensemble, il a essayé de m’aider. Mais je n’écoutais pas. Je crois en lui comme coach et comme personne. J’adore aussi Claude Julien, qui a coaché contre moi dans les rangs juniors, mais si un jour ils changent d’entraîneur, je donnerais au moins trois ans à Guy Boucher. Montréal a une équipe très jeune. Il est très bon avec les jeunes. »

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