Moment embarrassant dans le vestiaire du CH: Jakub Dobes remet Martin McGuire à sa place

Moment embarrassant dans le vestiaire du CH: Jakub Dobes remet Martin McGuire à sa place

Par David Garel le 2025-01-11

Le pauvre Martin McGuire n’a décidément pas de répit.

Après une année 2024 marquée par des affrontements verbaux avec Martin St-Louis, le célèbre descripteur des matchs du Canadien de Montréal s’est retrouvé dans une situation embarrassante face à Jakub Dobeš, le jeune gardien du Tricolore.

Ce qui devait être une simple entrevue d’après-match s’est transformé en un nouvel épisode de malaise public, capté devant les caméras et désormais gravé dans les mémoires.

Tout a commencé après la victoire du Canadien contre les Capitals de Washington, où Dobeš a brillé pour son troisième départ dans la LNH.

McGuire, cherchant à souligner la difficulté de jouer dans une aréna comme le Capital One Arena, a tenté d’obtenir un commentaire du jeune gardien sur l’intensité de l’expérience. 

McGuire : « C’est vraiment un amphithéâtre difficile. C’est un endroit difficile pour les adversaires. Est-ce que c’était dur de gagner ici ? »

Dobeš : « Ici ? »

McGuire : « Oui, c’est un endroit difficile pour jouer. »

Dobeš : « Non, rien n’est comparable au Centre Bell. C’est tout. »

Visiblement surpris et mal à l'aise, McGuire a tenté de reformuler pour obtenir une réponse plus nuancée :

McGuire : « Mais au Centre Bell, les partisans sont de ton côté. »

Dobeš : « Oui, mais ça me donne toujours des frissons. C’est incroyable. Non, rien n’est comparable au Centre Bell. Donc, je pense que peu importe où nous jouons, nous sommes préparés. »

Dobeš, imperturbable et plein de conviction, a ainsi écarté l’idée que jouer à Washington puisse être intimidant, ramenant immédiatement la conversation au Centre Bell.

Pendant ce temps, McGuire, visiblement désemparé, cherchait ses mots, en vain, pour sauver la face.

Voici l'extrait vidéo malaisant au possible. Le pauvre McGuire était en sueurs. Il avait chaud...très chaud...

Cette scène a capté l’attention pour plusieurs raisons. Tout d’abord, McGuire, habitué à poser des questions incisives, a cette fois semblé dépassé par l’aplomb de son interlocuteur.

Le jeune Dobeš, âgé de 22 ans et encore en début de carrière, a répondu avec une assurance remarquable, transformant une question anodine en une déclaration d’amour au Centre Bell et à ses partisans.

Mais pour McGuire, cet échange a pris une tournure désastreuse. Déjà malmené publiquement par Martin St-Louis à plusieurs reprises en 2024, le journaliste s’est une fois de plus retrouvé sous les projecteurs, suant abondamment et incapable de maîtriser la situation.

La scène, captée par les caméras, a suscité des rires sur les réseaux sociaux, où McGuire est rapidement devenu le symbole du journaliste qui se fait toujours ramasser.

Pendant que McGuire essuyait une nouvelle humiliation, Jakub Dobeš continuait d’impressionner par sa sérénité et son aplomb, tant sur la glace qu’en dehors.

Face aux Capitals, il a repoussé 15 des 17 tirs, maintenant sa fiche parfaite dans la LNH et aidant le Canadien à remporter une victoire serrée de 3-2 en prolongation.

Dobeš n’a pas caché son excitation de jouer contre Alexander Ovechkin, qu’il considère comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire. 

« C’est le meilleur marqueur de tous les temps, ce le sera bientôt », a-t-il déclaré avant le match. Il a même avoué avoir observé Ovechkin attentivement pendant l’échauffement :

 « Je voulais le voir dégainer, voir de quel côté il place la rondelle. »

Sur la glace, Dobeš a su relever le défi, réalisant un arrêt clé sur un tir sur réception d’Ovechkin en avantage numérique, un classique de la légende russe. 

« Cet arrêt, je vais probablement l’enregistrer sur mon téléphone ! » a plaisanté Dobeš après la rencontre, démontrant à la fois son humour et son humilité.

Malgré ses succès, Dobeš n’a pas été parfait. Il a concédé un but en première période en trichant légèrement, anticipant une passe à Ovechkin qui n’est jamais venue. 

« Je trichais un peu. Tu ne peux pas non plus trop respecter un rival. Je suis content de m’être ajusté ensuite.

Même s’il est très bon, tu ne peux donner trop de respect à un joueur. C’est ce que j’ai appris aujourd’hui. »

Ce type d’apprentissage rapide est un signe prometteur pour le jeune gardien, qui n’a débuté sa carrière dans la LNH que récemment.

En trois départs, il a montré une capacité impressionnante à s’adapter et à gérer la pression, deux qualités essentielles pour réussir dans un marché exigeant comme Montréal.

Au-delà des performances individuelles, la victoire contre Washington a démontré la maturité croissante du Canadien en tant qu’équipe.

Mené 2-0 après une période, le Tricolore a répondu avec calme et détermination, inscrivant trois buts sans réplique pour arracher la victoire.

Cole Caufield a marqué son 100e but en carrière, Emil Heineman a poursuivi sa solide saison avec son neuvième but, et Kirby Dach a trouvé le fond du filet pour un troisième match consécutif.

De son côté, Samuel Montembeault, venu en relève après une sortie difficile lors de leur dernier affrontement contre Washington, a brillé en fin de match pour préserver l’avance.

Pour McGuire, cet échange avec Dobeš est un nouvel épisode d’une série d’interactions difficiles avec les membres de l’organisation du Canadien.

Après une année marquée par des confrontations houleuses avec Martin St-Louis, il semble que même les jeunes joueurs ne soient pas disposés à lui accorder de répit.

Le contraste entre l’assurance tranquille de Dobeš et la nervosité apparente de McGuire est frappant. Alors que le jeune gardien construit lentement sa réputation dans la LNH, le journaliste vétéran, lui, semble accumuler les moments embarrassants.

Cet échange restera gravé comme un moment clé dans la jeune carrière de Jakub Dobeš, non pas pour ses performances sur la glace, mais pour la manière dont il a géré la pression en dehors.

En affirmant avec aplomb que rien n’est comparable au Centre Bell, il a non seulement démontré son amour pour Montréal, mais aussi sa compréhension de ce qui rend ce marché unique.

Pour Martin McGuire, en revanche, cet épisode est un rappel brutal des défis de travailler dans un environnement où chaque mot est scruté et où même les recrues peuvent mettre un journaliste chevronné sur la défensive.

Alors que le Canadien continue de bâtir sur cette séquence victorieuse, une chose est certaine : Jakub Dobeš, avec son talent et son mental d’acier, est bien parti pour devenir une figure importante de l’équipe.

Quant à McGuire, il devra peut-être apprendre à naviguer avec plus de subtilité dans ses entrevues s’il veut éviter d’être, encore une fois, le sujet involontaire des conversations.