Nick Suzuki et Cole Caufield commencent à voir leurs efforts être questionnés par les médias traditionnels.

Le tandem qui a suscité l'enthousiasme des partisans des Canadiens de Montréal depuis leur émergence sur la scène de la LNH et surtout depuis leur complicité sur la glace et à l'extérieur, est désormais au centre de critiques grandissantes.

Suzuki et Caufield ont souvent été salués pour leur chimie incroyable, leurs habiletés techniques leur production constantes, commencent à faire l'objet d'interrogations quant à leurs performances, mais surtout en ce qui concerne  leur engagement sur la glace.

Lors de l'émission de Jean-Charles Lajoie, Tony Marinaro n'en revenait pas lorsqu'il regardait l'énergie déployée par Cole Caufield et Nick Suzuk dimanche soin et qu'il regardait ensuitei celle de Brendan Galalgher.

La disparité apparente entre le niveau d'implication de Gallagher et celui de ses jeunes coéquipiers, particulièrement lors de situations de deux matchs en deux soirs, n'a pas échappé au jounaliste.

«Je trouve que Brendan Gallagher a fait mal paraître tous ses coéquipiers hier. Je m’explique. Trois matchs en quatre soirs, voyage compris. On sait que ça ne sera pas facile."

"En passant, les Canadiens dans les "back to back", le deuxième match, ils sont 0 en 5 cette saison. Ce n'est pas une équipe qui a beaucoup d’énergie pour les matchs de "back à back".

«Par contre, hier, ils ont compétitionné, ils étaient là. Mais dans une situation où tu veux aller de l’avant avec les gars qui sont les plus déterminés, avec le plus de désir, le plus d’énergie, c’est Brendan Gallagher qui avait le plus d’énergie de tous les joueurs.

"Je m’excuse, mais ce n’est pas normal que Brendan Gallagher a plus d’énergie pour jouer un troisième match en quatre soirs, plus que Nick Suzuki et Cole Caufield.

 

 

Brendan Gallagher, reconnu pour son jeu physique et son engagement sans faille, semble afficher une énergie cinq fois supérieure à celle combinée de Caufield et Suzuki.

On parle d'un vétéran qui a le corps amoché et que tout le monde envoyait à la retraite en début d'année.

Il y a lieu de se poser la question face à Caufield et Suzuki: ces jeunes joueurs arrivent-ils à maintenir un niveau de performance constant, surtout lorsqu'ils sont confrontés à des défis physiques et mentaux tels que les deux matchs en deux soirs?

Problème de maturité physique et mentale?

Manque d'effort?

Cela pourrait être une opportunité pour les jeunes joueurs de réévaluer leurs routines d'entraînement et leurs habitudes de jeu afin de s'adapter au rythme effréné de la saison.

Ces moments physiques et mentals qui deviennent difficiles pourraient s'avérer être des étapes cruciales dans l'évolution de Suzuki et Caufield, les poussant à ajuster leur approche pour devenir des joueurs plus complets et constants.

Car quand tu te fais écarter par Brendan Gallagher au niveau de l'effort et de l'efficacité, il faut que tu te poses de sérieuses questions...

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