Nick Suzuki est l'une des grandes déceptions de l'année.

Et ce n'est pas en lien avec ses statistiques, qui représentent son rythme habituel, soit moins d'un point match match. Après tout, 6 buts et 12 passes pour 18 points en 23 matchs avec un différentiel de -7 sont des chiffres qui ne nous surprennent pas.

Nous vous avons toujours dit que Suzuki n'était pas un gars qui allait amassé un point par match. Au début de l'année, il avait affirmé que son objectif était d'amasser 80 points et plus.

Nous n'y avons jamais cru. Suzuki était, est et sera toujours un excellent 2e centre two-way. Mais il ne sera jamais plus que ça. Il manque de punch dans tous les sens du terme.

Il manque de punch offensif, il manque de punch au niveau de sa vitesse sur patins, il manque de punch émotionnel, tant sur la glace qu'à l'extérieur.

Parfois, on le trouve nonchalant sur la glace, comme s'il jouait trop relax à notre goût. On nous répond toujours que c'est son style de jeu, qu'il joue de cette manière et que ralentir le jeu est sa force.

De notre côté, on le trouve "suffisant" sur la glace, dans le sens que souvent, il ne fait pas le 2e effort.

Il faudrait aussi lui dire de tirer au filet au lieu de toujours chercher à passer. Il est retourné dans ses travers du début de l'année, où il refuse de lancer.

Suzuki doit avoir un autre "wake-up call" de son entraîneur-chef. Cela avait marché au début de la saison Dès que Martin St-Louis avait clamé devant les journalistes que son capitaine devait mieux jouer, Suzuki s'était réveillé.

Il est temps de le refaire. Car Suzuki a besoin d'une bonne douche froide pour se réveiller. Dans tous les cas, Kent Hughes ne pourra plus continuer sa stratégie de dire que Suzuki doit demeurer le joueur le mieux payé de l'équipe avec un salaire un peu en-dessous de 8 M$ par année (63 M$ sur 8 ans).

Si Suzuki est ton joueur le mieux payé...tu ne gagnera jamais le Coupe Stanley...

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