Owen Beck reçoit une claque en plein visage.

Fraîchement nommé adjoint, Beck pensait avoir un rôle de premier plan avec Équipe Canada, lui qui est tanné qu'on le traite de simple plombier non-offensif.

En ce jour de Noël, il a essuyé une déception cinglante en découvrant son rôle au sein de l'équipe. Espérant occuper une position primaire dans l'alignement, il se retrouve finalement relégué au poste de 4e centre, occupant le 4e trio malgré ses 19 ans et le fait d'être parmi les plus vieux de l'équipe.

Malgré son jeune âge, Beck demeurera toujours un "futur plombier" pour le Canadien de Montréal, Pas plus, pas moins. Tout simplement un futur plombier de la LNH.

Beck est un "futur Jake Evans". Un futur centre, un futur couteau suisse qui peut aider de plusieurs manières, mais qui ne peut pas devenir un joueur de premier plan.

Cela vient à une conclusion évidente: un échange pour Evans devient inévitable l'été prochain. À un moment donné, la surabondance de joueurs aux rôles similaires au sein de l'équipe devient exagérée.

Trop de plombiers...c'est comme pas assez. Ce n'est pas que nous ayons une perception négative du rôle de ces joueurs, car les plombiers sont souvent des joueurs essentiels, mais souvent négligés.

C'est juste qu'à Montréal, les journalistes ont tendance à glorifier des joueurs de soutien. On écoute RDS, on écoute TVA Sports, et on entend que Jake Evans pourrait bien être un joueur TOP 6 sous-estimé.

Comme quand ces mêmes journalistes affirmaient que Beck allaient devenir un Phil Danault plus offensif. Oubliez-ça. Beck ne sera jamais plus qu'un Jake Evans.

Et c'est exactement pour cette raison que le jeune vétéran doit être échangé. À 1,7 M$ par année jusqu'en 2025, il sera facile à transiger.

Sinon, il faudra inclure Owen Beck dans une "offre paquet" ("package deal") incluant d'autres espoirs et/ou choix pour une transaction à la Alex Newhook ou Kirby Dach.

Mais ce qui semble le plus probable est un départ de Jake Evans. En attendant, Beck devra se contenter d'être le 4e centre du Canada et d'être "bon dans les petits détails".

Misère...

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