Pascal Vincent fait déjà la leçon à Martin St-Louis.

En engageant Mark Recchi comme coach du POWER PLAY, Vincent montre qu'il n'a pas de complexe à faire appel à un ancien joueur et coach d'expérience pour l'épauler.

Martin St-Louis n'a pas encore compris le concept, lui qui fait encore confiance à Alex Burrows pour son POWER PLAY et Stéphane Robidas pour s'occuper des défenseurs.

On va laisser tranquille Robidas, qui, malgré son manque d'expérience, ne nous a pas montré qu'il était NUISIBLE pour les jeunes défenseurs du CH.

Mais on ne peut pas passer sous silence l'incompétence de Burrows.

Burrows a débarqué dans la LNH car Dominique Ducharme était trop complexé pour engager un vrai coach d'expérience. Il se serait senti trop menacé.

Martin St-Louis a fait la même erreur. Et on connaît le résultat...

Encore et toujours le PIRE AVANTAGE NUMÉRIQUE de la LNH.

Même si Martin St-Louis semble plus impliqué lors des entraînements pour superviser le power play, Alex Burrows est officiellement le "boss" de cette facette du jeu.

St-Louis tente de guider Burrows le mieux qu'il peut. Le coach du CH ne veut pas l'avouer, mais il est évident qu'il a réalisé les lacunes évidentes de son coach et tente de les masquer du mieux qu'il peut.

St-Louis a besoin d'un Guy Boucher...

Il a besoin d'un Mark Recchi..

Il a besoin d'expérience de coaching.

Et on ne parle pas seulement des unités spéciales. Il a besoin d'un mentor pour être guidé à travers les changements de trio. 

Même St-Louis avoue qu'il ne maîtrise pas bien cet aspect du "coaching".

Quand Guy Boucher travaillait pour RDS, il ne cessait de dire que St-Louis devait s'entourer d'entraîneurs d'expérience. St-Louis n'a jamais répondu à cette demande. 

St-Louis refuse d'admettre qu'il a besoin d'aide. Trop orgueilleux assurément. 

On a hâte de voir Burrows se frotter à Guy Boucher.

Ou à Mark Recchi.

Oui, Pascal Vincent vient de donner une belle leçon à Martin St-Louis.

L'humilité dans le sport professionnel, ça peut être payant...

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