Pascal Vincent veut vraiment se retrouver au chômage cet été.

ll est tout à fait étonnant de constater la gestion déconcertante de l'entraîneur-chef québécois à Columbus, surtout lorsque l'équipe est censée être en phase de reconstruction.

Adam Fantilli a joué à peine 10 minutes, Kent Johnson a joué à peine 8 minutes et David Jiricek un peu plus de 10 minutes.

3 joueurs qui représentent l'avenir de l'organisation.

Soit Pascal Vincent décide d'humilier ses vétérans (envoyer Patrik Laine dans les gradins, faire réchauffer le banc à Johnny Gaudreau pendant une période au complet), soit il fait réchauffer le banc à ses prodiges qui représentent le futur de cette organisation.

Columbus menait 3-0 en 3e période ce soir. Ils ont perdu 4-3 en prolongation contre les Kings qui égalent un record de concession avec une 10e victoire de suite.

La décision de ne pas donner suffisamment de temps de jeu aux jeunes talents du club est tout simplement ridicule et contre-productive pour l'avenir de l'équipe.

En période de reconstruction, il est essentiel de miser sur la jeunesse et de développer les talents émergents. Cela permet non seulement de préparer l'avenir de l'équipe, mais aussi de donner une chance aux jeunes joueurs de gagner de l'expérience et de progresser. Ignorer cette opportunité est une stratégie incompréhensible, car elle compromet la croissance à long terme de l'équipe.

Surtout que la saison de Columbus est déjà à l'eau.

Pascal Vincent devrait reconnaître l'importance cruciale des jeunes talents dans le processus de reconstruction. En refusant de les intégrer dans l'alignement de manière significative, il compromet non seulement le développement individuel de ces joueurs, mais également la capacité globale de l'équipe à progresser. C'est une approche étroite qui néglige les principes fondamentaux de la reconstruction d'une équipe sportive.

En outre, le refus de donner du temps de jeu aux jeunes joueurs soulève des questions sur la vision à long terme de Pascal Vincent pour l'équipe. La reconstruction implique un investissement dans l'avenir, et cela nécessite de faire des choix difficiles, y compris donner une chance aux jeunes talents prometteurs.

Vincent n'a pas compris le statut de l'équipe? Il n'a pas compris que Columbus ne fera pas les séries cette année. Il semble avoir perdu la tête dans sa gestion de l'équipe.

Il est temps que Pascal Vincent reconsidère sa stratégie. Car même s'il a signé un contrat de deux ans, ça sent le congédiement à plein nez l'été prochaine.

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