À Long Island, le nom de Jonathan Marchessault résonne désormais avec une intensité particulière, éveillant l'attention des fans des Islanders.

La source de cette agitation? Les récentes péripéties entourant le Québécois, plongé dans une furie justifiée face au traitement qu'il subit à Vegas.

L'absence d'une offre de contrat de la part du directeur général, Kelly McCrimmon, et sa rétrogradation sur l'avantage numérique (il a perdu sa place sur la première unité d'avantage numérique) malgré ses 42 buts cette saison ont suscité l'indignation chez Marchessault et tous les Québécois qui le supportent.

Mais ce qui ajoute une dimension supplémentaire à cette histoire, c'est la connexion profonde entre Marchessault et un autre nom légendaire du hockey québécois : Patrick Roy.

«À mon époque, il était très difficile, a pris le temps de se remémorer Marchessault. Pas seulement vis-à-vis moi, mais par rapport à l’équipe en général.» (crédit: Journal de Montréal)

«Mais surtout vis-à-vis moi!. Même après une victoire, il était capable de me garder humble. D’être plate un peu. Ça m’a toutefois aidé à garder la tête froide dans différentes situations.»

La relation entre Marchessault et Roy remonte à leurs années passées ensemble aux Remparts de Québec dans la LHJMQ, où Roy était alors en charge de l'équipe.

«Il me voyait un peu comme un leader naturel sur la glace. Le genre de gars qui, quand il a de l’énergie, il en transmet aux autres»

Cette période a forgé des liens infinis entre les deux hommes, avec Roy jouant un rôle crucial dans le développement et la progression de Marchessault sur la glace.

«C’était tellement un coach émotif que c’était quand même divertissant». «On en parlait ensemble, les gars, et on avait quelques fous rires en repensant à ce qu’il avait dit ou fait sur la glace»

Dans une série d'entrevues, les deux hommes ont exprimé leur respect mutuel et leur gratitude. Roy a salué la détermination et le talent de Marchessault, soulignant sa capacité à briller dans les moments cruciaux comme le prouve son Conn-Smythe.

«Je suis tellement fier de lui. C’est un gars qu’on a repêché au deuxième tour dans le junior. Il est arrivé au camp d’entraînement et il nous a forcé la main. Il a eu une progression extraordinaire.»

«Ç’a tout le temps été un "gamer". Il a tout le temps été une personne capable d’aller chercher le gros but dans les moments importants»

Quant à Marchessault, il a témoigné de l'impact profond qu'a eu Roy sur sa carrière, reconnaissant l'importance de son mentor dans son parcours vers la LNH.

«Je ne suis pas quelqu’un de rancunier. Sur le moment, c’était moins drôle. Mais quand je regarde où j’en suis rendu, ç’a été une bonne affaire.»

Malgré les tensions passées sur la glace, Marchessault n'a que des mots bienveillants envers Roy, soulignant l'aspect positif de leur relation et la manière dont elle a contribué à son développement en tant que joueur et en tant qu'homme.

«Je suis vraiment reconnaissant envers Patrick, conclut Marchessault, qui nous a d'ailleurs remercié de l'avoir contacté pour parler de son ancien entraîneur, alors qu'il avait pourtant joué un match éliminatoire la veille. Je ne parlerai jamais en mal de lui.»

Une chose est claire : le nom de Jonathan Marchessault continuera de résonner à Long Island et au-delà, rappelant l'histoire complexe et passionnante qui lie les deux hommes.

Les Islanders refusent de reconstruire. Ils veulent continuer à viser les séries. Marchessault qui rejoint son ancien coach devient un "no-brainer".

Roy va le faire jouer sur la première unité d'avantage numérique et sur le premier trio assurément.

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