Michel Bergeron, surnommé « le Tigre », n’a jamais été du genre à cacher ses opinions.
Pour 2025, son vœu le plus cher est clair : voir Patrick Roy devenir l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal.
À ses yeux, tous les éléments sont en place pour que cela se réalise, et il n’hésite pas à partager son enthousiasme.
« Patrick Roy, c’est l’homme qu’il faut pour ramener cette équipe où elle mérite d’être : au sommet de la LNH. Les astres sont alignés, et si le CH ne saisit pas cette occasion, ce sera une erreur monumentale. »
L’année 2025 représente un point charnière pour le Canadien de Montréal. Après plusieurs années de reconstruction, l’équipe est enfin en position de viser les séries éliminatoires de manière constante dès 2025-2026 selon Bergeron.
Pour Michel Bergeron, c’est là que Patrick Roy entre en jeu. Roy n’est pas seulement un ancien gardien de but légendaire ; il est aussi un gagnant né, un homme capable de galvaniser ses troupes et de les amener à se dépasser.
Avec sa mentalité de compétiteur, il incarnerait la prochaine étape logique de la reconstruction du Canadien : passer d’une équipe en développement à une équipe qui joue pour gagner.
Bergeron ne tarit pas d’éloges sur Roy. Il voit en lui bien plus qu’un entraîneur : il voit un leader capable de redonner au Canadien son identité perdue.
Contrairement à Martin St-Louis, souvent perçu comme trop doux, Patrick Roy apporterait une intensité et une exigence qui pourraient pousser le Canadien à dépasser ses limites.
Bergeron insiste :
« Patrick ne fait pas de cadeaux. Avec lui, tu travailles fort ou tu sors. C’est exactement ce que cette équipe a besoin. »
Bien que Michel Bergeron ne remette pas en question les qualités pédagogiques de Martin St-Louis, il estime que l’ancien ailier n’est pas l’homme de la situation à long terme.
« St-Louis, c’est un gars de développement. Il est parfait pour amener des jeunes à leur potentiel, mais ce n’est pas un gars qui va te faire gagner une Coupe. Quand le CH sera prêt à gagner, ce sera le moment de passer à Patrick Roy. »
Selon Bergeron, les limites de St-Louis deviennent de plus en plus évidentes. Son approche, bien que positive, manque de l’intensité nécessaire pour transformer une bonne équipe en grande équipe.
À ses yeux, Roy, avec son franc-parler et sa passion, est l’antithèse parfaite de St-Louis.
Bergeron insiste sur le fait que toutes les conditions sont réunies pour que Patrick Roy prenne les commandes du Canadien en 2025...ou en 2026...
En 2026, Patrick Roy sera libre de ses engagements avec les Islanders de New York, une équipe en fin de cycle et sans avenir clair.
Bergeron pense que Roy pourrait choisir de ne pas renouveler son contrat, surtout si une opportunité à Montréal se présente.
Si le Canadien ne progresse pas significativement sous Martin St-Louis d’ici 2025, les critiques pourraient pousser Kent Hughes et Jeff Gorton à envisager un changement de cap.
Et qui de mieux que Roy pour prendre la relève ?
Les partisans montréalais, souvent critiques, accueilleraient Patrick Roy à bras ouverts. Son retour serait vu comme un geste audacieux et symbolique, une manière de réaffirmer l’identité du Canadien en tant que franchise de premier plan.
Pour Michel Bergeron, le retour de Patrick Roy à Montréal est plus qu’un souhait personnel : c’est une évidence.
À ses yeux, Roy est l’homme qui peut transformer le Canadien en une équipe redoutable, capable de rivaliser avec les meilleures formations de la ligue.
Et si Roy acceptait ce défi, il ne le ferait pas à moitié. Bergeron est convaincu que Roy, avec sa passion et son intensité, serait prêt à tout pour ramener la Coupe Stanley à Montréal.
« Patrick, c’est un gagnant. Avec lui, le Canadien retrouverait enfin son identité. Si Jeff Gorton et Kent Hughes sont intelligents, ils feront tout pour amener Roy en 2025. »
En 2025, le Canadien de Montréal pourrait bien être à un tournant décisif. Avec une équipe jeune et prometteuse, mais un besoin urgent de leadership et d’intensité, Patrick Roy semble être le choix idéal pour guider cette franchise historique vers de nouveaux sommets.
Pour Michel Bergeron, les astres sont alignés. Si Roy revient à Montréal, cela pourrait marquer le début d’une nouvelle ère glorieuse pour le Canadien.
Et si ce rêve devient réalité, Bergeron pourra fièrement dire : « Je vous l’avais dit. »
Si l’on en croit plusieurs sources proches du dossier, Patrick Roy commence à montrer des signes évidents qu'il est tanné à Long Island.
Connu pour son franc-parler et son intensité, Roy se retrouve aujourd’hui pris dans sable mouvant qu’il n’a plus la patience de supporter.
L’entraîneur québécois, coincé avec une équipe vieillissante, sans direction claire et sans futur, semble avoir atteint ses limites.
Depuis son arrivée, Roy a hérité d’un groupe de joueurs usés par les années et mal encadrés par une organisation qui refuse de reconstruire.
Avec des vétérans comme Anders Lee et Brock Nelson qui peinent à retrouver leur forme d’antan, et un bassin d’espoirs inexistant, Roy navigue dans une situation qu’il sait vouée à l’échec.
« C’est une équipe construite pour échouer », aurait confié un proche de l’entraîneur, fatigué de voir son travail limité par les décisions du directeur général Lou Lamoriello, qui continue de prôner une approche à court terme sans vision pour l’avenir.
Roy, qui s’attendait à travailler en étroite collaboration avec Lamoriello, s’est rapidement rendu compte que le soutien qu’il espérait n’était pas au rendez-vous.
Alors que les défaites s’accumulent et que les critiques se font de plus en plus virulentes, Lamoriello reste étrangement silencieux, laissant Roy affronter seul la tempête médiatique.
Ce fossé entre les deux hommes est devenu évident lorsque Lamoriello a publiquement minimisé les problèmes de l’équipe, refusant d’endosser une part de responsabilité. P
our Roy, cet abandon représente une trahison. Lui qui a toujours prôné la loyauté et l’unité se retrouve isolé, sans allié dans une organisation dysfonctionnelle.
« Roy a été jeté dans une situation perdue d’avance, et Lamoriello l’a laissé tomber », a écrit un journaliste de The Athletic.
Patrick Roy, connu pour sa passion débordante, ne cache plus sa frustration. Les défaites s’accumulent, les joueurs semblent démotivés, et les solutions se font rares.
« C’est comme essayer de réparer un navire qui prend l’eau de tous les côtés », aurait-il confié à un proche.
Le jeu de puissance des Islanders, dernier de la ligue avec un misérable taux de réussite de 12,1 %, est devenu un symbole de cette impuissance collective.
Malgré des ajustements constants, rien ne fonctionne. Les partisans perdent patience, et Roy, qui déteste perdre plus que tout, semble de plus en plus affecté par cet environnement toxique.
Pour Patrick Roy, Long Island n’a jamais été une destination finale. Son but ultime a toujours été clair : devenir l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal, l’équipe avec laquelle il a marqué l’histoire en tant que joueur.
Pour lui, Montréal serait bien plus qu’un simple emploi : ce serait un retour aux sources, une chance de redonner à l’organisation qui l’a propulsé au rang de légende.
À Long Island, tout indique que l’aventure de Roy touche à sa fin. Entre un directeur général absent, des joueurs démotivés et un avenir sombre, Roy semble avoir épuisé toutes ses options.
Même les partisans, qui l’avaient accueilli avec enthousiasme, commencent à perdre foi en lui.
Pour Patrick Roy, quitter Long Island ne serait pas un échec, mais une libération. Fatigué d’être prisonnier d’une organisation sans vision, il semble prêt à tourner la page et à se concentrer sur ce qu’il désire vraiment : écrire un nouveau chapitre glorieux avec le Canadien de Montréal.
Patrick est un gagnant. Il a besoin d’être dans un environnement où il peut réussir. Long Island n’est pas ce lieu.
Si 2025 marque l’arrivée de Patrick Roy derrière le banc du Canadien, cela pourrait bien être le début d’une renaissance pour Montréal et pour l’homme qui a déjà marqué l’histoire de cette franchise.
Mais pour cela, Roy devra d’abord trouver la force de fermer le livre sur son cauchemar à Long Island.
Une décision qui semble de plus en plus inévitable.