Ça chauffe déjà à Ottawa.
Le nouveau propriétaire des Sénateurs, Michael Andlauer, vise Pierre Dorion publiquement. Certes, il l'a fait de façon subtil, mais le message est quand même cinglant.
"En ce moment, nous ne sommes pas en mesure de signer Shane Pinto. Il faut être honnête. Si on ne peut pas signer Pinto, c'est parce que nous avons mal géré notre argent.
"J'ai dit à Pierre Dorion que je le tenais responsable de cette situation, mais je veux aussi lui donner la liberté de régler le problème qu'il a créé".
"Tout est une question de responsabilité. C'est pourquoi je ne dirai pas à Pierre (Dorion) de changer d'entraîneur-chef maintenant. DJ Smith est son gars."
"Il est celui qu'il a engagé car il pensait et pense toujours qu'il est le bon coach pour nous mener là où on veut être. Je ne veux pas m'imposer dans les décisions de mes employés. Car à la fin de la journée, je veux qu'il se sentent responsables face aux décisions qu'ils prennent."
Il est clair que Patrick Roy a entendu ces paroles et a souri à pleines dents. Le propriétaire des Sénateurs n'est pas content avec son DG, ni son coach.
Évidemment, il est trop tôt pour les congédier, mais Michael Andlauer vient d'ouvrir la porte. Il vient de mettre énormément de pression sur les épaules de son DG et de son coach. C'était volontaire.
Tout le monde sait à Ottawa que le propriétaire des Sénateurs rêve de voir Patrick Roy débarquer à Ottawa. Tout le monde le voit entraîneur-chef, mais les gens ont tendance à oublier que Patrick Roy est aussi un DG.
Et selon certains de ses proches, il prendrait le poste de DG avant celui de coach tellement il aime travailler du 2e étage. Mais soyez assurés qu'il prendrait l'offre de venir entraîneur-chef des Sénateurs demain matin si son chum Michael Andlauer lui proposait.
Pendant ce temps, Dorion fait des pieds et des mains pour échanger Mathieu Joseph afin de créer de l'espace sur la masse et signer Shane Pinto.
Il doit corriger son erreur...car selon son boss, il est le grand responsable de cette fâcheuse situation. Aie, aie, aie. La pression est à son comble sur les épaules de Dorion. Patrick Roy va regarder ce "drama" tranquillement dans son salon, avec le POP CORN sur les genoux.
À suivre...