Dans le monde du hockey et surtout à Montréal, les destins des joueurs et des entraîneurs sont souvent entrelacés de manière inattendue.
Martin St-Louis se retrouve désormais face à une réalité difficile: celle de se battre avec l'ombre de Patrick Roy qui plane au-dessus de Montréal. avec sa nomination en tant qu'entraîneur-chef des Islanders de New York.
Dans le fond, Martin St-Louis va vivre la même réalité que David Reinbacher avec Matvei Michkov
Les partisans du CH rêvaient de Matvei Michkov, mais Kent Hughes a fait l'erreur de sélectionner David Reinbacher. Au final, le défenseur autrichien sera comparé à vie à Michkov.
Comme Reinbacher, la situation pour St-Louis s'est compliquée avec l'arrivée fracassante de Patrick Roy aux commandes des Islanders de New York.
Les partisans montréalais, imprégnés de nostalgie, voyaient en Roy le chef d'orchestre idéal pour le Canadien de Montréal.
Ainsi, St-Louis se retrouve dans une position délicate, lui qui sera comparé sans relâche à son rival légendaire. Les critiques, souvent impitoyables à Montréal, ne manqueront pas de souligner chaque faux pas, chaque décision controversée, en dressant un parallèle constant avec l'ombre grandissante de Patrick Roy.
Les partisans montréalais, connus pour leur passion et leur intransigeance, ne feront que nourrir cette rivalité qui vient de commencer.
Martin St-Louis, homme de caractère et compétiteur né, voudra absolument sortir gagnant de ce duel. Il devra transformer cette comparaison perpétuelle en une source de motivation, prouvant par ses actions sur la glace que sa place derrière le banc du CH est méritée et pas seulement parce qu'il était un ami de Kent Hughes.
Dans la vie, chaque défi est une chance de prouver sa valeur, et St-Louis devra relever la tête, quel que soit l'ombre de Patrick Roy qui plane au-dessus de lui.